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Auteurs Messages

Rimatouvent
Membre
Messages : 951


Posté à 10h04 le 21 Apr 17

TITRE AVEC CORRECTION:
REMARQUE "érectile" de SYLVAIN




Monsieur vous m’accusez d’alexandriner trop
Vous n’avez pas tout lu et je m’inscris en faux
Moi j’aime les douzaines d’escargots de belons
Mais j’ai écrit aussi des poèmes moins longs.

et pour vous illustrer mes plus courtes sottises
je vous mets ci-dessous mes anciennes bêtises
je ne dirai jamais à Racine à Rostand
que le douze n'est pas un chiffre séduisant.
et tairai à Corneille à Boileau à Voltaire
que les alexandrins sont des vers ordinaires.


Merci pour avoir lu et bon courage pour la suite.




Ah ! Ne m’hérissez pas !


J’avais par pure bonté d’âme
Logé au fond de mon jardin
Deux hérissons : monsieur, madame
Qui eurent ensuite des bambins

Je les rencontrais en ballade
Dans l’herbe fraiche des matins
Ils ne mangeaient pas ma salade
Ainsi nous étions bons copains

C’étaient des hérissons magiques
Ils parlaient comme vous et moi
Des joies météorologiques
Des potins de jardins, de bois,

Devenant un peu plus loquace
J’osai leur demander un jour
Une question me tracasse
Elle a rapport à vos amours

Car votre piquante nature
Doit vous compliquer le désir
Et vos poils sont une parure
Pouvant détourner du plaisir

Pratiquement que faites- vous
Pour une indolore harmonie
Ce n’est pas évident du tout
D’esquiver toute hémorragie.

Monsieur me dit le hérisson
Avec sa sagesse animale
Nous entourons notre unisson
D’une prudence maximale.

Vous prenez bien des risques aussi
Lors de complexes accolades
L’attention est un souci
Sans elle tout est redoutable !


ABOMIFREUSE HISTOIRE !


Ne craignez pas de mauvais sang
Disait Dracula à sa mère
L’hiver est un réfrigérant
Gardant le globule prospère.

On prélève à la source vive
Sur la glace on garde l’excès
On se brosse les incisives
Pour mordre encore on reste prêt.

Mon fils vous saignâtes de trop
Votre réserve coagule
Il faudra bien que tard ou tôt
Vous utilisiez ces globules.

Mais j’ai l’incisive maligne
Et je publie dans les journaux
Certains hématophages dignes
M’achèteront quelques caillots.

Il me faut trouver une forme
Qui séduise les acheteurs
Le coagulât est sans norme
Il me faut le rendre vendeur.

Je le moulerai de façon
À devenir une sucette
En mettant un petit bâton
Je le nommerai globulette.

Et dans certaine friandise
Un osselet sera inclus
Des rois ce sera la surprise
La fève ça ne se fait plus.

Mais Draculinou fit faillite
Un voisin vendeur d’escargots
Par l’ail provoqua la fuite
Des clients aimant les caillots

La réserve hématologique
Fut racheté par un malin
Qui de façon gastronomique
Recycla le tout en boudin !

Les Aléas du spleen

Le sort fait à sa guise
Et de la destinée on ne devine rien
Il y a des noyaux dans la moindre cerise
Est-ce un mal ? Est-ce un bien ?

Il y a des amours
Qui ne naissent jamais et gardent porte close
Alors qu’ils auraient pu se révéler un jour,
Sans épine être rose

Le malheur est souvent
Cet embrouillamini qui perturbe la vie
Des soleils obscurcis de noirs événements
L’âme n’est plus ravie.

Et le vagabondage
De l’esprit qui jamais ne se met en retrait
Des diverses humeurs fait un échafaudage
Qui rarement distrait.

Rire bien qu’on le dise
N’est pas un doux reflexe une banalité
La pensée sérieuse exerce son emprise
Même en futilité.

Mais le cœur un peu fou
N’ayant de la raison que timide parcelle
Insidieusement peut venir changer tout
D’une simple étincelle.

Et ne pouvant que peu
Contrôler les destins insolents et divers
Il faut avec l’amour s’adonner à son jeu
Qui éloigne l’hiver.

Les sensualités
Privilégient le don que nature propose
L’âme ayant pour le corps quelques affinités
De l’offrande dispose.

Devrait-on s’abstenir
D’une vie faisant voile au grès du vieil Éole
Si l’on peut dans l’amour à l’abri se tenir
Des zéphyrs sans boussole.

Poètes il faut aimer
Sans cela chaque écrit deviendrait ridicule
Dans les rimes, les mots, qu’il convient d’essaimer
L’amour est majuscule.

Ballade de la plume œuvrant sur le papier…


L’article vient en préambule
Fini ou bien indéfini
Prenant souvent la majuscule
Et commençant un long récit.
Le mot sans hésiter le suit
Qu’il soit commun ou bien savant
Il donne du sens à l’écrit
Qui à l’oreille ira chantant


Sans verbe rien ne s’articule
Il en faut un que l’on choisit
Il définit et il régule
Le conjuguer est un souci ;
Le complément lui obéit
Il ne peut être décevant
C’est son choix fait de mots précis
Qui à l’oreille ira chantant


Sans complexité ridicule
Menant le lecteur au dépit
À maints vocables se cumule
L’adjectif plaisant à l’esprit
Et l’épithète nous fournit
Une parure précisant
La subtilité de l’écrit
Qui à l’oreille ira chantant


Reine grammaire alors surgit,
La syntaxe vient complétant.
Ponctuer, finir le récit
Qui à l’oreille ira chantant.


Césure or not césure


Ça c’est sur, sans une coupure
L’alexandrin manque d’allure
Ce n’est pas une sinécure
Que de bien placer la césure.
Un poète ayant la main sure
D’un bel écrit faisait l’épure
Ajoutait de l’enjolivure
Des ciselures, de la dorure.

La rime hélas était si dure
Qu’il lui fallut une rature.
De douze pieds n’ayant plus cure
Huit ont suffi à l’aventure
Et le voila qu’il inaugure
Des huitains de belle figure
Dont il a poli l’écriture
En plaçant au mieux la coupure.

Le poème prenant tournure
Montra quelques brins de culture,
La prosodique dictature
Ne subit aucune éraflure
Et l’on mit des enluminures
Sur le carton de couverture
En dessinant des miniatures
Pour inciter à la lecture.

Une muse lui dit : c’est une forfaiture
L’alexandrin serait bien meilleure écriture
Sans douze pieds, mon cher, vous frisez l’inculture
Pour Racine, Molière et Corneille, quelle injure !
Reprenez le crayon, refaites une mouture
Il faut chausser un vers ayant votre pointure
Placer à l’hémistiche une noble césure
Pour être aimé, dansez la classique mesure.
Le poète répond muse aux belles courbures
Pourquoi pousser ma plume à de neuves tortures
La douzaine de pieds est une dictature
Mais si je me résigne à sa littérature
Me dévoilerez-vous l’enjeu de la gageure
Afin que profitant de cette conjecture
J’accède à la rigueur de la littérature
Brodant l’alexandrin avec désinvolture.

Poète oseriez-vous en cette conjoncture
Esquisser des projets de troublante nature
Auriez-vous, de l’archer, subi quelque piqûre
Reçu d’un sentiment la subite écorchure ?
La muse ne se plait que dans votre écriture
Pour parler de l’amour de sa tendre brûlure
Il vous faut revenir à la littérature
En prenant intérêt à l’art de la césure.



QUOI DE NEUF SUR CENDRILLON ?

La marraine de Cendrillon
d’une citrouille fit carrosse
Avec quantité d’options
Car elle aimait bien cette gosse.

Mon pouvoir étant un peu court,
dit-elle à la jeune beauté,
Tu iras au bal de la cour
Mais à minuit tout est stoppé.

Je suis fâchée avec le Temps
D’un lapin posé il s’irrite
Il coupe en tranche mes moments
Et mes pouvoirs n’ont plus de suite.

Donc réjouis-toi et ensorcelle
Mais prend un prince dansant bien
N’accepte pas la bagatelle
Garde tes pompes et ton maintien.

Parallèlement à la chose
Son parrain étant sorcier
Un brun jeune homme se transpose
En délicat prince héritier

et son scooter se transforme
En coupé aux nombreux chevaux
Queue de pie chapeau haut de forme
En font du bal le plus beau.

Il invita donc cendrillon
Les mazurkas étant passées
À un slow doux et polisson
Dont la belle fut agacée.

Puis en raison de la moiteur
Ils s’aérèrent dans le parc
Et pour limiter la chaleur
Ils mirent leurs effets en vrac.

Cendrillon le trouvait aimable
Et elle aurait voulu savoir
Si le prince était délectable
Autant le jour que dans le noir.

Le prince lui dit à l’oreille
Palsambleu, le temps nous trahit
Bien que de vous je m’émerveille
Je dois partir il est minuit.

Mon parrain est assez sévère
Et son pouvoir fait qu’à douze heures
Je ne suis plus que terre à terre
Et toute féerie s’apeure ?

Je vais garder une godasse
Et demanderai aux experts
De votre ADN la trace
Cherchant le pied qui s’y réfère.

Il arriva que la marraine
De Chronos relança l’ardeur
Et il profita de l’aubaine
Pour lui démontrer sa douceur.

Assoiffé le parrain du prince
Relâcha son attention
De rosé la gorge il se rince
Avec Bacchus pour compagnon

La marraine batifolant
Le parrain rond en queue de pelle,
Le prince eut amplement le temps
De rechercher la demoiselle.

Quand il eut trouvé le panard
Qui s’adaptait à la godasse
Il se déclara sans retard
À Cendrillon l’aimant sur place

Javotte ainsi qu’Anastasie
Jalouses à entre être malades
Reçurent les douces fantaisies
De valais princiers ,agréables

La mère Madame de Trémaine
Avait un voisin Théotime
Qui pendant toute une semaine
Avoua sa pensée intime.

Bref ! Maintes occupations
Souciant tous ces braves gens
Laissèrent au calme Cendrillon
Ainsi que son prince charmant

Ils tentèrent divers approches
D’éternelles félicités
Leurs goûts se trouvant assez proches
Ils y mirent de l’assiduité.

Les conteurs brodèrent là dessus
Un récit assez lamentable
Peu de gens l’on vraiment relu
Walt Disney en fit une fable.

Mais pourquoi ne vous dit-on pas
Que Jaq et sa souris copine
S’appelaient Kama et Soutra
Enseignant la vieille doctrine.

À tous rarement on expose
Les selfies pris lors des ébats
Fâchée Cendrillon s’y oppose
Le prince aussi ne le veut pas.





Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 10h12 le 21 Apr 17

Pourquoi, Monsieur, nous jeter en pâture
Tant et tant de beaux vers
En unique mouture ?
Il vous faut les offrir avec parcimonie
Nous les dégusterions avec cérémonie !
Prenant le temps d'aller analyser les phrases
Et tomber, à la fin, presque, dans une extase !
Traitez plus doucement nos esprits échauffés
Par vos vers émouvants si joliment tournés
Laissez nous savourer à petites gorgées
De ce nectar offert la sublime saveur
Qui parvient à tout coups à toucher notre cœur !


clindoeil


Sylvain2023
Membre
Messages : 892


Posté à 10h34 le 21 Apr 17

Bonjour,

Rimatouvent, il ne faut pas "ruer dans les brancards " comme ça ...c'était pas méchant ... :) mais bon, je peux comprendre ...
Cordialement :)


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 10h38 le 21 Apr 17

Le vent nous apporte en douceurs tant de jolies stances, j'y fait la révérence et je lis et relis ces poèmes jusqu'à ce que mes yeux cillent, car à ces vibrations j'apporte la prévalence et appuie avec insistance sur le stylo qui léger nous délivre sa fraîche encre!!!


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 10h57 le 21 Apr 17

Vent de tristesse , mélancolie
Ambiance en rapsodie
J'aime vos mélodies,
Vent d'ardeur
Couvre la fleur
Vent de largesse
Apporte vos prouesses,
Vent de tourmente
Est ici pure folie
Le dard pique
Mais, poison ne se renouvelle pas
pique en remarques, trouve trépas.




Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 10h59 le 21 Apr 17

En relisant Sylvain, j'aperçois ma bévue !
C'est vers lui que coulaient en flots tumultueux
Vos vers accumulés !
Donc ici je m'excuse et me retire enfin désolée et confuse
D'avoir interféré dans votre dialogue
Et d'avoir perturbé votre beau catalogue ! Très Triste
Et je vais me doucher, couverte de ces cendres
Que ma con-fu-si-on
Vient sur moi de répandre !

« Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s'enveloppa d'un sac
et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers
» (Livre d'Esther 4,1).


Oxalys
Membre
Messages : 3227


Posté à 11h07 le 21 Apr 17

Je remercie Sylvain pour l'indélicatesse
Qui vous fit réagir de si belle façon
Votre riposte étant magnifique leçon
Pour contrer le toupet de la folle jeunesse !

Cordialamitié
au maître et au jeunot

Salut


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 11h11 le 21 Apr 17

Quant à moi, désormais, je retiens la leçon
A répondre trop vite on se rend importun
Car les intéressés ont seuls droit au festin
Et nos mots superflus troublant conversation
Nous font passer souvent
Pour d'affreux trublions ! Très Triste


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 11h23 le 21 Apr 17

A moi aussi cela arrive
Spontanéité, un défaut
Difficile à corriger.
Sous mon drapeau,
Se dessine du beau
A rattraper sans défaut,
Je me frappe la poitrine
Et ne serine!


Sylvain2023
Membre
Messages : 892


Posté à 16h41 le 21 Apr 17

Personne n'a sonné l'hallali
restez sage.... Salut


Sylvain2023
Membre
Messages : 892


Posté à 16h46 le 21 Apr 17

"Folle jeunesse " c'est tellement vrai ! :)


Sylvain2023
Membre
Messages : 892


Posté à 18h00 le 26 Apr 17

:( j'ai demandé à l'auteur de ce topic de le supprimer ... tout le monde peut dire ce qui lui plaît, mais le mot "tristesse" n'est pas approprié, il aurait du s'intituler "réflexion de Sylvain " ou "constat" ou encore "demande " ...ou même "érection" ....ça me plairait plus de voir "érection de Sylvain " dans la liste des topics les plus populaires ... Salut


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 18h21 le 26 Apr 17

Si d'érection on eut parlé
Ton audimat serait monté
Tout autant bien sûr que le reste
Le forum aurait explosé ! Mdr


Sylvain2023
Membre
Messages : 892


Posté à 07h19 le 27 Apr 17

"Prenez 3 gouttes d’orgueil
Ajoutez-y une pincée de sentiment de supériorité
2 ou 3 feuilles
De susceptibilité mal placée
Mélangez le tout fermement
Vous obtiendrez un Rimatouvent




" Salut Salut


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 08h24 le 27 Apr 17

Là Sylvain , je te trouve fort sévère...

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