Entre Humain et Havrenne
Sous la vague des collines
Perdant leurs eaux
Un archipel d’étangs
Ecaille la doline
Coups de couteaux à ciel ouvert
Ici l’hiver
Un diamant raie l’eau noire
Le ciel ridé brouille ses miroirs
Un rang d’aulnes bat des cils
Quand la rivière entrouvre l’œil
Quitte son lit
La pluie vient tirer son rideau
Ici l’hiver
Au creux des reins de Famenne
Il est des aubes comme des plumées
Le ciel s’échoue , cygnes égorgés
Quand le soleil devient ciseau
Quelle est cette fille errante
Aux aubépines la robe en sang
Ici l’hiver
Entre Humain et Havrenne
Le ciel se rince l’œil et se frotte le nez
Aux seins dansants des collines
La route file mauvais coton
Elle méandre comme rivière
Elle se tord , elle se perd
Ici l’hiver
Les haies lacèrent les cisailles
Les calvaires empalent les nuages
Ici l’hiver
Famenne
Comme une cage à ciel ouvert
Pourtant la vie est traversière
J’ai vu voler un héron blanc*
<br>Cela m’a intrigué , interpellé et émerveillé , un héron blanc … Ce vol majestueux … J’ai été vérifier dans mon guide des oiseaux d’Europe . Il existe bel et bien des hérons cendrés albinos . Sinon ce ne pourrait être qu’une grande aigrette , mais trop au Nord pour son aire géographique (Est Méditerranée en hiver) quoique vu le réchauffement climatique !!!<br />
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Humain et Havrenne sont deux villages de Famenne , bande argileuse de prairies et forêts au pied de collines calcaires<br />
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