Remerciements

A Guy Menu, militant
du partage et de la chose humaine.



Comme j'ai bien pauvre à t'offrir,
Mon presque frère,
En échange, à ton savoir-faire,
Plutôt qu'ouvrir

Quelque vin de bonne bouteille
(Ça se fera),
J'ai mieux (mais qui lira verra)
Que de la treille :

Je t'envoie ici, dans ce mot,
Toute l'ivresse
Dont mon âme est, toute livresque,
Un peu héraut.

Au capiteux d'une ou deux phrases,
Tends ton palais !
Si leurs chants ne te sont pas laids,
Toi qui te lasses

De ces clairets édulcorés
Qu'on sert partout,
Je t'offre un ballon d'un air tout
D'arts colorés !

Sans modération, c'est à boire,
Coup sur cul sec !
...En écoutant le vieux rebec
Chanter l'histoire

Du ton pour ton dans le tympan,
Et sur l'enclume,
Forger l'acier, tremper la plume,
Encenser Pan !



En attendant qu'on se la siffle
A ta santé,
Sache : tes façons m'ont hanté
- Et j'en renifle !

Reprends donc, pour la route, un vers...
D'un cru de cuite !
(Ça passe seul) Là, qu'on se quitte !


- Je te le sers -

intime poésie qui donne l'envie de lever son verre à tous ses succès!

Prost !

On en entend souvent parler de ce Guy Menu (du jour ? ) mais c'est l'homme invisible, pourtant il est bien sympathique , comme l'encre !
Poème bien ancré au talent, comme toujours !

Je profite qu'il n'est pas là
Pour frotter dans le sens du poil !
(J'eusse parlé la langue d'oïl
Pour le vouer au Walhalla !)