C'est exact pour les deux vers fautifs, qui commencent pareil !

On éliminera donc l'article (partitif) "de"

Pour mémoire : penser à enlever le "z" qui défigure le poème d'Apollinaire fraichement posté !
(Automne)

ça a un côté Zorro pas déplaisant...

Plutôt un côté "zozo" !

Et pourquoi pas zozieaux ?
Cui Cui !

Vous les trouvez où ces petits "personnages" ?

Macha, regarde, je te donne le lien, mais tu tapes smileys ou gifs et sur la Toile, tu en trouves une foultitude !

https://www.surlatoile.com/smileys/

Merci Marcek !

..Déjà la page 26 (oui, je sais ça se décale avec les ajouts de poèmes) !
En tous cas, ça se tire !
- Et je vois avec plaisr que le transcripteur de J.P TOULET ne trébuche pas.
Tiens ! je vous passe une "contrerime"
De circonstance !



Sur l'océan couleur de fer


Sur l’océan couleur de fer
Pleurait un chœur immense
Et ces longs cris dont la démence
Semble percer l’enfer.

Et puis la mort, et le silence
Montant comme un mur noir.
... Parfois au loin se laissait voir
Un feu qui se balance.

...Toutefois, cependant, et tant qu'on y est, la biographie de Toulet s'ombre d'au moins deux erreurs :


"il devient le collaborateur et le « nègre» Willy" (de Willy, le sens change !)

Et, plus triste, cette interrogation fautive dans le texte présenté "En Arles" (son best-seller) :

"Lorsque tu sens battre sans cause ? "

Erreur qu'on ne retrouve pas dans l'exemplaire intérieur.

Une entrée gratuite au Panthéon à qui rendra son intégrité à ce texte sublime,du grand Verlaine, hélas truffé d'horreurs, le pire c'est leurs côtés volontaires...c'est malin, ça !



De la musique avant toute chose...



Et tout le reste est litté-ratures...

Equation poétique pour Hagar de Banlieue Nord....


De la musique avant toute chose
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'Indécis au Précis se joint.

C'est des beaux yeux derrière des voiles,
C'est le grand jour tremblant de midi,
C'est, par un beau ciel d'automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !

Car nous voulons la Nuance encore,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !

Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L'Esprit cruel et le rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l'Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !

Prends l'éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d'énergie,
De rendre la Rime assagie.
Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?

Ô qui dira les torts de la Rime !
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?

De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.

Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym...
Et tout le reste est littérature.



Art poétique ( à Charles Morin )

Ecrit par Paul VERLAINE

à Charles Morice

C'est, par un ciel d'automne attiédi
Car nous voulons la Nuance encor,
le Rire impur
De rendre un peu la Rime assagie

- A Charles Morice (poète symboliste, pas "Morin" !)

- C'est, par un ciel d'automne attiédi (pas "un beau ciel")
- Car nous voulons la Nuance encor,
(pas "encorE")
- De rendre un peu la Rime assagie
(pas "De rendre la Rime assagie")

ça, c'est bon !
(les majuscules sont de l'auteur)

De plus, les deux phrases de l'exergue sont apocryphes, et le vrai titre, c'est "Art poétique"

Un grand bravo à Violette, dont il me souvient pourtant de son peu de goût pour Verlaine ; comme convenu, elle gagne une place assise (strapontin) au Panthéon !

Battre sa femme est très vilain mais n'implique pas qu'on soit mauvais poète ! - la preuve -

Pas de Panthéon ? Sûr ?
- Une statue en pied, alors ?
(Sinon, il doit me rester une place dans le "Dictionnaire improbable des poètes inconnus")