Feu
par Agathe
Couve de ton regard l'immensité du vide qui s'accroche en tâches noirâtres;
Epanche toi de la mort qui ronge ses freins en dessous d'un souffle acariâtre;
L'étendue de ta parure aux vives morsures grave sa forme en langues artificielles;
Entraîne les pas vers le gouffre d'un regard aux couleurs charbon sensoriel.
Petit tu puises et grandit au son des battements sourds d'un coeur brûlant ;
Dévorant et consumant en une unique trainée de poussière ces pensées virevoltantes ;
L'arbre s'étends et te lie à sa ramure qui s'élève maladroitement ;
Il s'emballe et attise ta force et ton étendue en furieux crépitements.
Que petits souffles et murmures enchainent une raison en pertes successives ;
Ils se forment en torrents furieux que secoue la tempête d'un chagrin arride ;
Et attire irrépressiblement ta quête désespérée d'étendues inconnues et vides ;
Pour qu'en une dernière union ta chaleur consume ce qui t'avais rendu à jamais libre.
J'ai écris ce poème pour dire que pour moi l'amour est un suicide, à son sens
Poème posté le 14/11/11