Le solitaire dans son appartement musclé.
Gestes mécaniques en un silence approuvé.
Un royaume à la saveur d’un fumet savouré.
Dégustation de ses quatre murs aux teintes voilées.
Il comble sa vie d’une gourgandine passagère.
Sa vie somnole loin d’une prière.
Le matin, faible consolation d’une cafetière.
La solitude revenue chantant sa misère.
Fume sa cibiche dans une rêverie mortelle.
De la peine, une chair molle, tête inclinée.
Un futur blessé à travers de fausses dentelles.
Vieillesse plissée, chagrinée, esseulée.
Passe le temps à se croire un divin homme.
Célibat dans l’âme, douce musique profane.
Près de l’âtre, ils osent, ils ricanent…
Silence, s’évanouir dans un somme.
Grogne sa vie dans une mélopée vacillante.
A quoi bon mentir, le caractère bourru!
Transperce les années compromettantes…
Et berce le vieillard tout joufflu!