En partant
par Habenaria Radiata
C’est fou comme tu me manques.
Je me tari à te penser.
Mais tu es ma source, le lac.
Tout prend sens. Moi, un petit bras,
La simple rive à oublier,
Mais gardé bien trop prêt du cœur.
Lancé dans le déséquilibre
Nos grands rêves nous font bien trop mal,
C’est une douleur qu’on assume.
Mon espoir, prospère parfois,
Se perd dans toute la blessure
Et je m’habitue à la mort.
Etranglé et le souffle court
J’implore tes mains mon amour,
En vin. Le mot pour seul recours,
Pourtant je sais être la fin.
D’autre beaux rêves sont à faire.
Ne t’arrête pas à moi seul,
Vois le monde et son linceul
Vie malgré toi, malgré mon autre
Tu le dois à notre bonheur.
Je pars c’est vrai, je m’en vais loin
Et je redoute ton malheur.
Trouve une main chaude qui pose,
Là-bas, sur le temps qui te reste,
Milles poussières d’étoiles.
Pleure-moi si ça te console,
Alors pleure pour toi aussi,
C’est vrai nous perdons tout autant
Cette si grande part de toi
Que tu m’as offert en secret.
Qu’il constate toute ta force,
Toi qui a de la vie la rage,
Créant saison et souvenirs
Avec patience pour tes proches.
Je m’en vais, sûrement pas si loin.
Poème posté le 05/11/17