Attente
par Varech
Les aiguilles tournent ronde lente
le bistrot s'émeut de mon attente
Les glaces deviennent écrans
où se projettent ses ombres
étrangères et lointaines
Une musique en sourdine
se glisse sur mes lèvres
peuple mes espérances
Mes doigts comme en secret
enserrent l'invisible
mon espoir son absence
mes pieds s'animent soudain
et rythment en cadence
Elle viendra elle viendra
C'est ce refrain appel
cette invocation sourde
qui me tiennent immobile
Les gens pressés indifférents
s'accordent un passage
un regard volé sur ma peine
Les aiguilles tournent ronde lente
Le bistrot sourit de mon attente
Elle n'est pas venue
Poème posté le 09/02/12