Anticipation
par Lasource
(à Virginie)
Quand mes printemps seront épuisés je reviendrai
visiter les tiens, impalpable comme un souffle
de brise sur ta joue, transparent dans tes rêves
ainsi qu'un oiseau de cristal o ù la lumière joue
à protéger telle ombre aux tréfonds de ton coeur...
Quand mes printemps seront épuisés tandis que, toi,
à peine auras-tu gardé un souvenir fugace des temps
miraculeux où, d'ombre perdue, tu devins soudain
clarté merveilleusement retrouvée, gracieuse
image dont les gestes sur quelques photos donnent
l'envie de sourire et réveillent en secret, le jour,
le babil subtil des oiseaux, la nuit, le gazouillis
des étoiles ! Car tu seras toujours Virginie aimée, après
bien des printemps, lorsque dans l'avenir, vaguement
tu songeras à celui dont les printemps étaient épuisés
ou presque, en 2011, alors que ta vie fleurissait à peine !
Poème posté le 01/04/11