combien riche est la main créatrice qui toute la nuit a rêvé son œuvre!
Comme sensuelle est le contact de cette argile à laquelle on donne forme.
Combien bienfaitrice est ce contact avec la terre, base de de travail et combien épanouissant de créer de son âme et de ses mains, je m'y essaie mais rarement , me manque l'expérience...

Très bel essai , grand merci de l'avoir posé ici , je suis ravie!!!

Mains plongées en la terre humide
Et l'âme cherchant les repaires,
S'attend aussi moire , lumière
Creuser volume créateur...

Le tout évolue en ses mains,
Et l'esprit domine ce tout,
En ses mains l'œuvre prend la vie,
Un sourire encore en visage.

Le tas de terre n'exsiste plus,
Et Apparaît splendide dame,
Pensive et faite sa trame,
Posée là , elle attend triste.

Lui manque la souplesse de vie,
Lui manque aussi de se mouvoir,
Mais comme elle est belle, ce soir!
Pensive , ses rides témoins
Présents ici , vécus sont offerts
Et juste donné par la terre.

il est un ange absent mais présent,
Il me souffle doucement bon vent
Je le respire tout en pensant
Que de le relire , il serait temps.

De si beaux poèmes en sa page,
Et de si profonds et vrais hommages,
Feront toujours de moi, son otage,
Combien beau est son sincère partage!

Encre indélébile couvre pages,
Combien doux étaient ses rivages,
Et combien fous étaient nos partages!
Un certain passé que rien n'efface,
Aussi éclairs ,qui laissent leurs traces!

Et Là, que rien jamais ne se gomme,
Je le suivrai encore à la trace,
Mes vœux pour lui , près de lui s'enlacent,
Et combien profonde en est la trace,
Une survivance, totale apnée,
Un artiste en lui s'est bien révélé!!!

Si bien compté , déclaration en 9 syllabes pour cette confidence!

Toi et moi,

On ne sais bien ce qui arriva,
L'amour de la poésie nous unit
Sans aucun embrouillaminis,
Et tes vers soudain m'ont souris.

A petite pas tu t'approcha de moi,
A petits pas j'entrevis ta voie,
Tes sentes parfumées tentantes,
Et l'amitié se faisait présente.

Rendez- vous chaque aurore
Pour illuminer notre décor
De ses belles touches d'or
Des pépites présentes encore.

Des sillons en poésie creusés,
Quand l'amour en thème vagabonde
Et que l'amitié en source abonde,

J'en fis bien vite la ronde,
Et mes regards, repris en tes ondes
Parcouraient tes collines oblondes,
Oh! joies infinies en cette vie.

Et dans ton regard je me noie
Ne suivant la logique des lois,
Je m'abandonne en l'Océan de ton regard
Qui m'envahit sans aucun retard.

Que de conversations poétiques
Jusqu'à ces rêves si magiques
Qui me transportèrent en rives bleues;
Je vis dans un azur sans mesure
Où se glissent de doux murmures.

Chez nous , absence de clôtures
En bouche, juste le goût de mures;
Et combien belle, notre allure
Quand ensemble ,on gravit les murs.

Murs de séparation en absence,
Seule la douceur en notre présence,
Se pleurent aussi les absences
Nous éloignant de la réjouissance,

Réjouissance de notre présence
En les sous bois de notre enfance,
En éclairs ,de joie et de liesses
Se cherche encore la tendresse.

Alors ami de toujours ,
Tendre et doux poète,
Aie encore une pensée
Pour la fleur en toi, née!

Amour et tendresse sont beau pays
A parcourir sans jamais faillir,
Loin des Océans de soupirs,
Ne se versent les larmes du désir.

Rejoignons en duo cette belle vie,
Chantons près des ponts du soupir
Et dansons la valse du devenir
Nos âmes, à jamais, enlacées pour redevenir,

Garde en ton regard le souvenir
Des yeux clairs qui t'ont rapproché
En leur sublime infinité , intimité,
De ce cristal de roche , en pureté,
Qu'à jamais, tes ailes argentées soient poudrées
D'un fard, étoilé de fils d'or
Pour souligner l' émeraude de ton regard

Pour lequel je craque d'espoirs
D'un jour, te retrouver, à la même place
Car de ta présence ,jamais je ne me lasse,

Tu resteras le roi de ces vers
Qui ruissellent de ta plume magique,
D'en parler de tous ces " je t'aime "
Ne pourra que me rassurer,
Me redonner la vigueur d'un cœur
Débordant de bonheur en ces heures
Faites pour partager avec ivresse ,
Cet Océan de tendresse et caresses.


Se chante en notes claires ma Liesse
Et s'enfuit au loin ma tristesse.

aurores boréales


En paysages islandais
Quelques brin d'herbe à brouter
Et ne jamais se dérouter,
La voie boréale est libre.

Sur un flux d'étoiles
Se posent multiples voiles
Traversés de parmentures
Sans aucune usure.

Combien précieux ce paysage
Qui semble d'un autre âge,
Un ciel tantôt empourpré
Tantôt envahi de pans verts

Vert fluo ici se dégage
Et forme abondants rideaux,
Qui fluctuent en constance,
Un œil fixé sur vous , distances.

Se drape de soie le ciel
Frondaisons sans pareil,
Noires déclinés, en constance,
Fond de ciel crépusculaire.

Une ambiance de magie ensorcelante,
Qui enveloppe les regards à outrance,
Rien ne rejoint cette équivalence,
Ne se remarquent plus les distances...

Un théâtre, une pièce se joue dans le ciel,
La neige en décor de fond,
La glace figée sous les pieds,
Fait ici un décor bien glacé.

Au regard , se présentent bouleaux tordus
Par l'effort de vainement résister
A la bise se déchaînant ,harcèlements
Le temps suspendu aux mortes branches,

Ici le plat sans avalanches
Reste à s'emmitoufler
Pour à la bise échapper,
En ayant la goutte au nez.

Très chaud se consomme le thé
Pour ne devenir trop vite glacé,
Se réfugier, en igloo de blocs montés,
Un feu grésillant en son intérieur...

Et au cieux , le chatoiement
De fils tissés et retissés,
Cette fulgurance de vent glacé,
Il suffit de lever le nez...

Pour des aurores ,s'émerveiller,
Il en faut bien de la patience,
Ce feu d'artifice naturel en latence
Est un flux continu de jouissances.

Rien de pareil en d'autres contrées,
Quel jeu se joue en stratosphère?
Se libèrent là les ions chargés
D'électricité de haut niveau,
Décharges d'électricité ,énergies

De la canaliser on serait roi,
Nouvelle énergie sans bois,
Forêts à jamais protégées,.

Y a de quoi réfléchir à l'avenir
A cet éventuel devenir
Cela ne peut que faire sourire,
Mais que fera t'on à l'avenir?
Homme à jamais énergisé
Nature à jamais protégée!

Bof , je le remonte pour les aurores boréales

Doucement je rallume la lumière de ma chaumière,
Je vais à tâtons vers l'encadrement de la fenêtre,
Et Là encore toujours de ma seule chemise, couverte,
Je regarde seule toutes nouvelles découvertes,
Là,Un petit rouge gorge à la gorge flamboyante
Me fait si gentiment signe et présence, pour pitance,
Mon cœur fond à sa vue et je prépare graines en abondance,


Là, devant moi, il picore avec très belle élégance,
Corps si heureux d'avoir retrouvé ici graines de jouvence.
Le voilà reparti pour une bonne très journée,
Il est impatient , de retrouver chaud, le bel été
Et prie , petite patte gelées le bon Dieu...

Je vis comme fée en pays enchanté,
Je prends la réplique comme destinée
J'implique des mots enlacés
De la lumière éclairée.

Se manifeste ou non lecteur
Qui lit à l'ombre d'un tremble
Tandis que moi j'en tremble,
C'est de l'été que je suis inspirée.

De ses graines il m'a fécondé
D'amour et d'amitié fleurie,
Du nuage je dégage l'opacité,
J'aime vivre en claire lumière.

Je reçois l'amitié en ma chaumière,
J'y fais chaque matin , plein de lumière,
Je n'aime pas du tout l'austère
Que j'écarte d'un pieuse prière.

Que prenne la fuite le délétère
Qui moisit toute la terre
Et barbouille de taches l'Univers.

De la terre , je pars à la conquête
Du sacré , des beautés et autres matières,
Je gambade légère parmi les vers
Et relis sans cesse les plus beaux,

Je les retranscris en jolis tableaux
Que je pend comme de beaux oripeaux,
Je lève tous les matins le drapeau
Qui flotte en air plein d'oxygène
Et je m'étends sur la page, sans gêne.

Je poétise en accords avec mon âme
Et tisse encore et encore jolies trames,
J'ai le regard baigné d'ardeur
Que je mets à ma boutonnière
Et dehors je m'en vais respirer autres éther
Pour m'oxygéner un peu la tête.
Et aller admirer jeunes primevères...

comme la vie peut être simple
Eloignées des troubles apportés en nuages,
Je préfère la clarté et la couleur de l'azur
Et à l'oreille entendre de tendres murmures.

comme la vie peut être simple

oui

belle journée Aurore

Ce sont souvent les autres qui nous la complique malheureusement ou qui l'embellissent suivant...
Vous l'embellissez par votre profondeur de sentiments et cela fait du bien , merci

Le pire c'est quand on ne vous croit pas !!!

T'as raison Aurore moi par exemple je suis un mec génial, propre et tout et tout et ben c'est les autres qui sont pas comme il faut et qui compliquent ma vie.
De toute façon c'est simple y'a ceux qui la compliquent et qui sont des cons et puis y'a les autres qui disent comme moi, voilà.

Pierre , heureuse de voir que l'on est souvent sur la même longueur d'onde , de s'exprimer librement , combien ce la fait du bien aussi,
Je déteste les chamailleries vaines et inutile! c'est bien ici ,, tout reste serein , prends ton journal avec toi la prochaine fois , j' t'installerai confortablement dans le petit salon cosy!

Aurore, quand tu écris: "...Ce sont souvent les autres qui nous la complique ..." en parlant de la vie, je pense que nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d'onde.

C'est possible Pierre , ce n'est pas fort grave en somme

Trois messages plus haut cependant tu semblais être du même avis , il me semble mais cela n'a aucune importance.