"J'ai du mal a me remettre de toi
Il va falloir que je me defasse
Et que je t'efface à chaque fois
Pour que me passe l'envie de toi
Ton image tenace chasse
Toutes mes autres images
Avec la classe qui te classe
A la surface de mes âges
Mon coeur et ma raison
Ne seront plus jamais
D'accord . Ton souvenir
Les pousse a me faire
Voir encore ton corps
Et tend le mien
Jusqu'à le faire gémir .
"J'ai découvert un amour par hasard
Sous un ciel bizarre enveloppé de gris
Il stationnait en pleurant quelque part
Je me suis arrêté tendant mon parapluie
Il a levé les yeux sur moi et j'y ai vu
Le même bleu que l'ocean sait faire
Avec deux ou trois nuages par dessus
Pour y mettre une touche de mystère
Immobiles dans ce lieu de nulle part
Nous étions là, nos regards soudain
Se cherchant comme dans un miroir
Reconnaissants peut-être le destin
Puis les nuages sont partis laissant
La place à une telle profondeur
Que j'ai senti naître et monter en moi
Ce sentiment qu'attendait mon coeur
A la relecture je constate que la cadence n'est pas nette ...à revoir donc :(
L'océan pacifque face à moi, et Osaka qui me demande de rester avec toi . Je baigne mon hésitation dans ces vagues nippones en marchant sur la plage, le vent me guide et m'aide à marcher droit . Des cerfs volants dans le ciel acrcrochent mon regard un instant, juste un temps, où Osaka n'est pas . Je n'entends plus le bruit que fait le monde . Si je me tourne un peu je peux apercevoir la vie qui bouge derrière les batiments qui délimitent l'eau de la terre . Au loin des bateaux me rappellent qu'ils sont là si je veux m'en aller, l'océan n'est pour eux qu'une formalité mais mon coeur n'a pas le courage de leur demander . Osaka, comment vais-je pouvoir te dire que je vais te quitter et ne plus voir tes lumières quand le soir te prend ? J'entends de la musique et je m'arrête pour mieux l'écouter . Je m'assied un peu, fatiguée et je me concentre sur elle , mais Osaka m'appelle et me dit de ne penser qu'a toi . Tu ne sais pas combien cela me déchire de ne plus savoir où je dois aller . De l'autre côté de l'océan, l'Asie n'est pas, et toi non plus. Où vais je pouvoir aller pour oublier que mon monde est ici mais pas là bas derrière cette eau qui m'a portée vers toi. Osaka me voit baisser la tête et la prendre dans mes bras . Les cerfs volants passent au dessus de moi comme pour me consoler en sifflant . Ils me disent surement de rester . Que fait cette vieille dame a me regarder ? Et cette eau ? Pourquoi n'en finit-elle pas de me dire qu'après elle tout sera fini ? Que si je la traverse elle ne voudra plus de moi ? . Et la musique ? pourquoi s'est elle arrêtée ? Je me lève et je cours pour fuir mes idées, je laisse les cerfs volants voler et l'océan m'appeler, je laisse la vieille dame me regarder, je cours, je cours vers toi . Osaka, mon amour est chez toi, je laisse les bateaux, ils partiront sans moi . J'ai perdu dans ma course la lettre qui voulait m'éloigner de toi . Je l'ai vue tournoyer avec les cerfs volants puis elle est partie vers un large que je ne veux pas savoir . Je ne vois plus rien tant mes larmes de soulagement que pousse la vitesse à laquelle je cours, m'innondent le visage . J'ai peur que ces minutes que j'ai passées à vouloir te quitter se heurtent à celles que tu veux me donner . Je quitte la plage et je vais me baigner dans Osaka car je sais qu'elle te porte toi .Je t'aime et l'océan n'y peut rien . Je t'aime, les cerfs volants te le diront . Ils te diront la peine qu'ils ont vu se porter vers le large . Ils te diront que c'est toi que j'aime . Osaka, je veux vivre sur toi, en toi, avec l'amour que j'y ai trouvé . Au loin, j'ai vu ta silhouette immobile . les mains protegeant tes yeux.Tu regardais vers moi . Je me suis arrêtée de courir . Je me suis retournée pour dire adieu au lointain qui voulait m'emporter,j'ai fait un signe et j'ai senti ta main prendre la mienne . Sans rien dire tu m'as prise contre toi, essuyé mes larmes replacé mes cheveux et tu m'a entrainée vers notre Osaka . Mon coeur est à Osaka . Adieu au reste où il n'est pas .
Une bulle de toi en ma coupe de champagne,
Pétille de tous ses éclats,
Je l'observe discrète,
Elle danse en cette coupe,
Remonte doucement en surface
Et éclate de ses joies
Elle murmure, murmure en elle
De splendides poèmes,
Une bulle de satin de soie
Nous apporte tout son éclat...
Elle s'élargit et prend la forme
De merveilleux sourires
Qui se savoure tous les jours.
Passage en coup de vent pour te dire que je lis et apprécie ta poésie..
Et puis ceci en cadeau, car la musique est universelle, d'où qu'elle vienne, c'est toujours la même mélodie qui charme ceux qui savent écouter.
c'est drôlement bon ça ...oui la musique est universelle, les mêmes notes et tout et tout...je me sers d'elle en ce moment pour écrire, je ne sais pas comment ça se fait je ne peux pas m'en passer parfois ...
Merci et bonne soirée :-)
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