Meurtrière




Fenêtre bleue ouvragée
Ouverte au mur mensonger
Bâti pour décourager 
L’humanité naufragée

Pièce à l’éphémère substrat
Ô romantique mascarade !
Pour mieux couler d’une autre rade
Nous nagerons comme le rat


Par le hublot de cet œil convexe
Tu vois rosir les cieux annexés
Comme à ces bas instincts en excès 
Pâlit au soir la rose qu’on vexe

Au fonds du sépulcre où luit doucement
La braise d’un cri qui trempe et cémente
Les aciers bleuis dont l’esprit s’aimante,
L'envie, once ou chat, tourne, indécemment…

Ici se lisent bien des choses sous le couvert enchevêtré des mots et phrases explosés dont le son fou se répercute...dans notre cervelle.

Il me semble l'avoir lu il n'y a pas longtemps
Si ce n'est lui, c'est un proche parent.
Qu'importe, il n'a pas perdu de sa triste acuité,
Pas un jour sans que ce soit à la une de l'actualité...

Merci à toutes deux, et si je redonde, pardonne-m'en, Ô Xalys !
(ça m'aura échappé)

J'aimerais qu'au fond de mon sépulcre brille une braise, mais que ce soit la braise de l'amour !

Je te reconnais bien là!!!

Le cœur, hélas ! pompe sans émotion,
Sans état d'âme, un peu de sang trop rouge,
Et de l'envie - ou de l'amour - la gouge
Gruge où tout bat, sans aucune notion !

Rien à pardonner, Salus
Tu as bien fait, le relire est un plaisir !

C'est plutôt à moi de m'excuser d'avoir de la mémoire.
Ton texte m'avait tellement impressionnée qu'une trace en est restée
Lien internet

Tu as tout à fait raison, tes remarques me reviennent, maintenant que je les relis !
(Nul ne doit s'excuser d'avoir de la mémoire)

tu n'es pas le seul oh non! à remettre l'un ou l'autre poème , je n'y vois aucun inconvénient d'autant que c'est préférable car peu de personne commentent sur forum!!!

Et s'entend dans la plaine
Les assauts des épées
S'entrechoquant à tout va
L'herbe se couvre de sang
Chevaliers jusques aux dents
Casqués se livrent au combat
Sur leurs fiers destriers

la morne plaine est rouge
Du sang des combattants
Et le soleil se voile
D'une brume de deuil

Ce matin tout se tait
Le silence se fait
Sur une branche nue
Même le corbeau noir
... se tut

Une fois que tout se fut tu,
Lumière, telle la marée,
Oh ! tu refluas impromptu,
De nos âmes désemparées !

" Une fois que tout se fut tu " : c'est futé !
Vos commentaires, Monsieur, sont à déguster comme bonbons !
C'est du tout bon !

Toucefutucéfuté ?

Cela siffle comme serpents !

Désaltérons-nous d'allitérations !