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Fourmilières
par Varech


Parées de fenêtres telle une escale immobile les tours s'éveillent sans hâte au gré des lumières pâles Voyageuses sans escale la nuit elles veillent pour surprendre le ballet des consoeurs sous le vent qui gifle et caresse Au matin ogresses elles avalent à grandes goulées rapides les hordes indigestes qui se pressent à leurs bouches Malades elles les rendent le soir vides d'une espérance nouvelle retenant des bribes de temps dépassé jusqu'au lendemain



Poème posté le 14/08/14


 Poète
Varech



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