... ruisselante dans ce corps et d’esprit.
par LuneDeTristesse
Quand vient sombre mon âme dans la torpeur
De ce cristal qui se déversent à flots
Que ma souffrance ne cesse de jaillir…
Je peux m’empêcher de les laisser couler.
Même mon sang, de mes pupilles asséchés,
Marque mon visage de désespoir.
Je lis en moi les sombres pensées
Ruisselantes dans ce corps et d’esprit…
Batifolant comme un papillon à l’agonie
Terres arides pussent mes sources,
Là, expire mon dernier souffle …
Au fond dans ces méandres sans fin ;
Bruit sourd retentit non loin.
Une cloche sonne au fond de l’étang.
Bruit sourd martèle ma tête
Ruisselant dans ce corps et d’esprit.
Oh… Voix ! Suppliantes ! Mourantes !
Lancent la symphonie de mes tourments…
Puis…
Chuut…
« Un silence…
Ce silence…
Ce calme plat…
Si doux et paisible calme plat…
Entendez-vous cet abominable silence !
Dans combien de temps serais-je libre… »
Mon esprit divague… La folie me prends-t-elle ?
Dans la cacophonie du calme plat… Plane ma détresse…
Encore un soupir… mon cœur bat toujours…
Je m’absente… Mes yeux leur parlent…
Une voix raconte … « … au zéphyr des illusions perdues… »
Chaque œil exprime un feu … il se propage !
Ma misère m’aveugle… me vide... me désarme…
Alors d’un pas… je franchis … le seuil sans retour.
Ainsi j’achève l’interminable attente
Ruisselante dans ce corps et d’esprit.
Il n'y aucune envie de suicide par moi-même, juste une inspiration venue d'une musique très sombre et qualifierait bien le désespoir.<br />
Sincèrement.
Poème posté le 09/11/11