Poème Le chant des esclaves par Ann

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Le chant des esclaves
par Ann

Nous sommes les rennes Nourris des rares lichens Perdus dessous les neiges Du pays des Sâmes Des bêtes de somme Traitées en esclaves Noël n’est pas un bon maitre Il nous fouette l’échine le traitre Les étoiles détournent Leur lumière de honte Un spectacle bien pathétique Que ce bonhomme ventripotent Qui divague au firmament La tempête tonne Sur la révolte lapone Pour des enfants gâtés Qui demain déjà Bouderont les présents Que nous auront déposés Coupons nos rennes Et recouvrons notre liberté Nous sommes les tomtes Gavés de peine de honte Abandonnés à leur sort Dans le désert de glace Des valets opprimés Des laisser pour compte Noël soigne son paraitre Dans son habit et sa barbe s’empêtre La lune courbée s’éteint Dans un nuage de larmes Une parade sinistre Que ces paquets ficelés Qui bringuebalent au vent Les cloches sonnent C’est la révolte lapone Pour des privilégiés Qui demain déjà Auront tout oubliés Des présents en papier doré Brisons nos chaines Et chantons notre liberté Le chant des esclaves (Arrangements Tofka) Nous sommes les rennes Nourris de lichens Perdus sous les neiges Du pays des Sâmes Des bêtes de somme Traitées en esclaves. En maître, Noël Fouette nos échines ! Ce ventripotent Aux nues divaguant. Les soleils dévoient Leur éclat de honte Pour enfants gâtés Qui demain déjà Bouderont présents Labeur éreintant Pour la liberté Délions nos rênes La tempête tonne la fronde laponne Nous sommes les tomtes De peine de honte Livrés à leur sort Au désert de glace Valets opprimés Des laisser pour compte Noël choyant barbe Dans l’habit s’empêtre. Paquets ligotés Brimbalent au vent La lune s’éteint Sanglots de nuages Aux privilégiés Qui demain déjà Auront oubliés Les dorés cadeaux Tous bois délivrés Délions nos rênes Les cloches résonnent La fronde laponne Bientôt dans vos tympans pour le meilleur...ou pour le pire! Version finalisée sur la musique "Plaine ma plaine" http://goo.gl/r99MD Le chant des esclaves Nous sommes les rennes Nourris des rares lichens Blanchis par le manteau des âmes Du merveilleux pays des Sâmes Nous sommes les rennes Transis sous la froide neige Frissonnantes bêtes de somme Sous le fouet quand l’heure sonne Nous sommes les rennes Sous la lune souveraine De nos étincelants galops Nous pourvoyons tous vos cadeaux Nous sommes les rennes Sous le joug du vieux bonhomme Rouge et usé Ventripotent Divaguant sur noir firmament Nous sommes les tomtes Gavés de peine de honte Abandonnés au triste sort Du grand désert glacé de mort Nous sommes les tomtes Opprimés laissés pour compte Les rennes nos frèr’ de misère Annoncent le glas du vieux père La révolte gronde En blême terre laponne Séculaires chaînes Brisons Et notre liberté chantons.

L’habit ne fait pas le moine, je n’aurais jamais cru<br />
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Poème posté le 18/12/10

Poète

Ann

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