Les matins me surprennent
Surtout après minuit
Dimensions qui ennuient
Dimensions Insupportables
Une femme nue attachée sur une table
On lui pisse dessus, pluie diluvienne
Un nain se gosse
En orgie qui arrose
Les mots se posent
Ils imposent
Et elle, qui au matin me réveille
Avant le soleil, m’ensorcelle
Le chèvrefeuille n’est que ritournelle
Sur la bruyère se pose l’hirondelle
Nue, dans les champs, chantant l’éternel
Un nain danse avec une grosse
Que ses formes arrosent
Les mots se posent
Ils imposent
Les nuits m’interpellent
Surtout après minuit
Dimensions qui ennuient
Dimensions insupportables
Je t’attache sur la table
Je te visite, violant la chapelle
Un nain s’impose
Sur des mots qui arrosent
Se moquant de la grosse
Il se pose.
Loïc ROUSSELOT