Aux chants des oiseaux


S'unit le bruissement des feuilles
Cette mélodie tendre s'accueille
Au fond d'un délicieux recueil,
La nature n'est jamais en deuil.

Elle vibre et frissonne légère,
Se douche de fine et fraîche rosée,
Elle escalade de beaux prés fleuris
A tous de beauté , elle donne envie,
Elle étend si divine ses branches comme étagères.

La nature aux nombreux mystère
Dans l'air pur s'élève en parfums
De les respirer est joli destin
Quand tout soupire le serein.

Se réveiller tous les matins
En serrant sur son coeur ce lien,
Est destinée éloignée de chagrin,
Douce est l'heure du matin.

L'oisillon piaille dans son nid
Les insectes en bec sont pris,
Tant de nourriture nous lie
A tant de douceurs , on se plie.

Et dérive la vie ruisselante
Que l'on rejoint dolente,
Cette vie , avec laquelle fervente,
On peut former si belle entente...
O

Tôt


L'aurore vient se lever
Parmi les fleuris prés,
Règne un air enjoué
Avec l'air flirter,

Naît la tendre clarté
Attendue du bout de la nuit,
Quand le noirceur fuit
Le soleil lui, luit.

Une légère bruine
Qui sur les arbres pruine,
Un fin voile
Sur la toile.

Et le ruisseau cascade loin
Des clapotis sur ce lavis,
Des galets polis par l'eau
A côté deux trois seaux.

Le brouillard doucement se lève
La terre voudrait faire trêve,
La nature se détend sur la grève,
Le son d'un coq chantant...

S'éveillent les pensées éclairées,
Se manifeste le corps engourdi,
S'illuminent les neurones
En ce corps atone.

Voilà la mélodie entamée
Rêvant déjà d'une chaude vague,
Submergeant des flots enchantés
Au delà des terrains vagues...

Tout est à recommencer,
Tout est à composer,
Amour différent , variété,
Ecarter le monotone en priorité.

Imaginer saison autre que l'automne,
Pour diversifier les sons,
Empêcher que le ciel tonne,
Tempêtes en autre saison

Un manifeste avec prétextes
Pour encore mieux s'épanouir
Et faire apparaître tous désirs
Comme étant encore possible!

Eveil


Tout se joue à présent
Quitte le sombre , les ombres
Revivent lumières , prières,
Renaissance en instance,
Se retient le souffle,
Ra se dispose sur horizon
Se fait ample et orangé
Se décline ses couleurs,
Un voile continu souligne
La ligne terre ciel,
Un oiseau chante à tue tête,
Tout revit sa vie,
Les rêves s'abandonnent
Et la force s'entonne

Votre poème est un oiseau de gaieté.

Et le commentaire comme un souffle d'amitié poétique vraiment bienvenu, merci!

Regards

Toi petit oiseau en verdure
Tu picores heureux les mures,
Que le beau temps dure
Et ses fioritures.

Je lève le regard au ciel
J'hume une odeur douce de miel,
La nature fleurit réelle,
Et le temps se fait sempiternel.

Se cueillent les friandises
Se recueillent les surprises,
S'accueillent les bises
Se grignotent les cerises.

Comment se disputer pour queues de cerise?
C'est toute ma hantise,
La vie souvent défrise,
Il faut qu'on se le dise.

Pour accuser les coups de surprise,
Il faut de la mousse douce
Il faut qu'on nous y pousse,
Alanguis sur la tendresse,
On ne peut imaginer bassesses...

Une larme a coulé
Le coeur est poignardé
Par le dard acéré
Qui ma chair a lacéré.

Ce dard empoisonné
M'a fait sa piqure
Tel épine de rose
S'impose une pause

L'esprit se repose
Et pas plus il n'ose
De circuler en ses sens
Ce serait extravagance...

Laissons l'âme en latance
Oublions l'effervescence
Rentrons donc dans les rangs
Oublions instants palpitants.

Ah la joie, la liesse!

ah la joie la liesse
Cette jolie forteresse
Qui du regard se caresse,
Ce refuge pour tendresse,

Le regard au loin plonge
L'anxiété se ronge les doigts
L'avenir est aux abois
Le chant du rossignol ai fond des bois...

La liesse entraîne la fête,
La fête apporte danses
La vie ses prévenances,
La mort son absence.

La joie ce trésor
Bien plus précieux que l'or
Ce don de vivre , je l'adore,
Je le vois , du haut du mirador!

Un horizon qui s'étend dans l'infini,
Un avenir qui tous les jours se définit,
Des chants issus d'harmonies
Et un destin qui se fie aux défis.

Voilà ce qui pour moi forme vie,
Des regards apposés à l'envie
Qui ne dérivent de la rive
Un regard pétillant d'eau vive!

L'oiseau chante sa gaieté dès matin,
Se continue son chant bien serein,
Il siffle de plus belle pour l'oiselle
Sa mélodie sempiternelle.

Viens chanter près de moi
Oui viens et console moi,
Mon amoureux est éloigné,
Comme un nuage , il est dissipé.

Je cherche au delà des nuages,
De mon coeur j'ouvre les barreaux
Et je regarde tout la haut,
Dieu , comme il était beau!
ituer,

Je l'entraîne partout où je vais
A cela il me faut m'habituer,
Tous ces instants ont été tués,
Et peu à peu se sont effilochés.

Je l'emmène dans tous mes voyages,
Mes rêves et mes rivages,
Il a gardé mon image en coeur
Et fait briller l'émeraude de ses yeux,

Elle est là présente son étoile
Et recouvre toute ma toile ,
Je pars à la conquête de cette étoile
Et laisse gonfler mes voiles.

DE la haut, il regarde tout le beau,
J'allume ici sur terre les flambeaux,
Sur la terre ils se réverbèrent,
La lune lui tient compagnie , je l'envie!