Horizon de pensées éparses (à ton licenciement)
par Hubert Tadeo Felize
Je scrute les voix sans timbres pleurant de haines,
Dans vos regards navrés et dans l’orage gris
Où viendront s’offenser sur ces larges replis
Les vaisseaux des âmes ; -longeant les mornes bennes.-
Si une main amie cultive tes pensées
Pour refleurir la tombe et cueillir tes désirs,
Au gré de l’eau si claire, alors j’épongerai
Tous tes maux prétendus pour panser ton zéphyr.
Qui pourra restituer, ici, dans ce silence,
Un statut ou un sens à la peine insensée,
Qui t’afflige sans cesse une vie de souffrances ?
L’aube de l’horizon épouse nos cieux las,
Et déjà s’éloigne des distinctes terrasses
De nos âmes perdues dans le vent balancé.
© Hubert-Tadéo Félizé 09-10-2014
Poème posté le 09/10/14