La phorie passagère
1
Quel monstre rattrape l’enfant
Que le père, sur son cheval,
Transporte ? Et qui donc se défend,
Contre le courant du canal,
L’épaule, sous le poids léger
Du futur usagé, pliant ?
Et quels sont les signes piégés
Dessous les masques désignants ?
De celui qui parle de fleurs
Faut-il sentir l’odeur des roses
Où l’humide poids de ses pleurs ?
Sous le murmure de la pause
Un cœur secret se cache et tremble
Avouant : « Vois ! Je te ressemble… »
Que le père, sur son cheval,
Transporte ? Et qui donc se défend,
Contre le courant du canal,
L’épaule, sous le poids léger
Du futur usagé, pliant ?
Et quels sont les signes piégés
Dessous les masques désignants ?
De celui qui parle de fleurs
Faut-il sentir l’odeur des roses
Où l’humide poids de ses pleurs ?
Sous le murmure de la pause
Un cœur secret se cache et tremble
Avouant : « Vois ! Je te ressemble… »
Sujet soit trop facile, soit très difficile, à traiter tant la métaphore est inscrite dans le langage, et sans laquelle, en particulier, la poésie, l'art, n'existeraient pas.
J'évoque ici un peu "le Roi des Aulnes".
J'évoque ici un peu "le Roi des Aulnes".
