Bouffée
par Salus
L'éolipyle ne câline
Dans la chaleur de ce jour mat
Nul vent caressant la colline
Simple tertre ocre où rien de fat
Ni de soucieux ne s’embrève
L’air immobile ou la touffeur
De cet instant brassé soulève
Au sol ras un envol piaffeur…
Ce sont les étés délétères
Mélangeant l’éther et les temps
Mais jamais n’ai connu ces terres
Où faire suite à mes autans
Poème posté le 05/10/16