Clair obscur
par Hurlevent
La lumière du monde
Déjà en nos yeux, sombre
Un souffle de tombe
Suit déjà nos ombres
Je vois encore, souviens t'en
La rosée de l'aube blanche
Dans l'oeil clair de l'enfant
Allant, en tenue de dimanche
Souviens t’en, rappelles toi
Des lilas et pommiers en fleurs
Des colombes alignées sur le toit
Des printemps emplis de liqueurs
Et à l’orée des chemins
Les lézards verts alanguis
De nos bras fins eurent merci
Les pierres perdues en essaims
L’enfance se meurt dans nos bras
Sans murmure sans mot dire
Elle penche sa tête en bas
Vers la terre sans fond qui l’aspire
Janvier 2017
Poème posté le 11/11/18
par Hurlevent
Poète
Ses autres poèmes
Eilles des cognées
D’éclairs en éclairs argentés
Utopie
Cheval-vapeur
Je me tais
Crépuscule
A elle
Extirpation
S’il nous était permis
Le silence de l'agneau
Iv. faits de nature, nature de faits
Jolis bleuets des champs
C'était demain
Iii. faits de nature, nature de faits
Les petites gens ne sont pas celles que l'on pense
Philomène
Un homme assit sur un banc
Je ne puis vous comprendre
Refrain d’automne 2015
Au sortir de l’été
Tour de vils
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Le voile léger de l’enfance
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A max
Regard intérieur
Alter ego
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Chasseurs de soleils
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Le sang des pierres
Le fond de l'air
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V. faits de nature, nature de faits
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Retour
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Attente
Ne t’inquiètes
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Requiem pour les oiseaux
La steppe de la nuit arasée
A Steven,
Décembre 1986
Silencieux déserteur
Clair obscur
Vi faits de nature
Oiseau de sang
Papillon
Sortie de ville
Effondrement
Sublime végétal
Lente inclinaison
La nuit au faîte du toit
Agonie
Les gestes assagis
In natura
Partout dans notre clairière...
Riantes ondes
Nous volerons
En soirée
Timisoara
Hymne au vieil arbre
Hélas
Vanneau huppé
Pays de force
Dédicaces
Pèse personne
Sur la ligne Toulouse-Auch
Sans nuance
Explosion de cendre
J’admire la force de la graine
J’élève la voix...
Chaque jour
Lieu d’exil
Les bâtisseurs De barrages sur nos veines
Je traverse le monde À grandes enjambées transparentes
Caillots de mots
Aller où de toute façon
Par quel enfant aux bras graciles
Gouttes d'eau de neige
Là où j’ai planté l’arbre
Je n’ai la mémoire que des mots équarris
Solastalgie
Débauche de liberté
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