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Mon oncle
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Lorsque j’étais marmot, nous dînions chez mon oncle
Le pauvre vivait seul bicause ma tata
Pour un triste individu se carapata
Dès lors, son noble front s’enfla sous un furoncle.

Ma tata publiait des sonnets en béton
Vivement applaudis par les gens du cénacle
Et au karaoké se donnait en spectacle.
Elle y avait pécho mon timide tonton.

Comme au foyer, c’est lui qui faisait la tambouille,
Sous l’œil intéressé de sa chatte Gribouille,
Être cocufié ne le fit pas mincir.

Pour oublier sa meuf il se fit œnophile
Et devint un expert dans l’art de se noircir.
Il mourut en vidant six flacons à la file.

© Poème posté le 06/10/2025 par Pierre Lamy

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