Le décès d'un proche
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Hier encor sa voix résonnait, rassurante,
Son regard s’éclairait au soleil du matin,
Son aire de repos il joignait, l’air serein,
Pour passer en revue les dépêches courantes.
Il a livré bataille à cette maladie,
Qui déjà l’affectait depuis un bon moment.
Il souffrait sans gémir, digne et persévérant
Et a su faire face à telle tragédie.
Le frère, le conjoint, le père, le grand-père
Vient de nous échapper pour franchir la frontière,
Sise entre l’au-delà et l'univers fini.
Mais l’amour ne meurt pas : il survit au trépas,
Au manque de celui dont on s’était épris,
De celui dont, hier, on épiait le pas.
Son regard s’éclairait au soleil du matin,
Son aire de repos il joignait, l’air serein,
Pour passer en revue les dépêches courantes.
Il a livré bataille à cette maladie,
Qui déjà l’affectait depuis un bon moment.
Il souffrait sans gémir, digne et persévérant
Et a su faire face à telle tragédie.
Le frère, le conjoint, le père, le grand-père
Vient de nous échapper pour franchir la frontière,
Sise entre l’au-delà et l'univers fini.
Mais l’amour ne meurt pas : il survit au trépas,
Au manque de celui dont on s’était épris,
De celui dont, hier, on épiait le pas.
