Mon cher papa
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Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et durant tout ce temps
N'est pas venu l'oubli.
Sans vivre pour autant
De souvenirs d'enfance,
Ils sont là bien vivants
Comme un lait de jouvence
La vie serait si belle
Sans mort à ses côtés
Mais l'idée d'éternel
En mon être est forgé.
Et toi, mon cher papa,
Tout au fond de mon cœur
Tu revis, je te vois
Et m'émeus de langueur.
Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et durant tout ce temps
N'est pas venu l'oubli.
Tu m'as accompagné,
Mon papa si chéri,
Dans toutes mes pensées
Que ton âme y revit.
Que la joie me transporte
Ou l'angoisse m'étreigne,
Ton souvenir m'apporte
La sagesse et m'enseigne.
Dans le calme des heures,
Je retrouve tes pas
Qui mènent au bonheur
D'être simplement soi.
Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et durant tout ce temps
N'est pas venu l'oubli.
J'ai appris que la vie
Ne dure qu'un moment
Et si je la saisis,
C'est que j'en suis gourmand.
O mon père si cher
Qui me manque tell'ment,
Mon bonheur s'exagère
A t'évoquer souvent.
Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et sont passés ces ans
Sans que vienne l'oubli.
La vie serait si belle
Sans mort à ses côtés
Mais l'idée d'éternel
En mon être est forgé.
Et toi, mon cher papa,
Tout au fond de mon cœur
Tu revis, je te vois
Et la mort est un leurre.
Que, las, tu es parti
Et durant tout ce temps
N'est pas venu l'oubli.
Sans vivre pour autant
De souvenirs d'enfance,
Ils sont là bien vivants
Comme un lait de jouvence
La vie serait si belle
Sans mort à ses côtés
Mais l'idée d'éternel
En mon être est forgé.
Et toi, mon cher papa,
Tout au fond de mon cœur
Tu revis, je te vois
Et m'émeus de langueur.
Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et durant tout ce temps
N'est pas venu l'oubli.
Tu m'as accompagné,
Mon papa si chéri,
Dans toutes mes pensées
Que ton âme y revit.
Que la joie me transporte
Ou l'angoisse m'étreigne,
Ton souvenir m'apporte
La sagesse et m'enseigne.
Dans le calme des heures,
Je retrouve tes pas
Qui mènent au bonheur
D'être simplement soi.
Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et durant tout ce temps
N'est pas venu l'oubli.
J'ai appris que la vie
Ne dure qu'un moment
Et si je la saisis,
C'est que j'en suis gourmand.
O mon père si cher
Qui me manque tell'ment,
Mon bonheur s'exagère
A t'évoquer souvent.
Voilà déjà longtemps
Que, las, tu es parti
Et sont passés ces ans
Sans que vienne l'oubli.
La vie serait si belle
Sans mort à ses côtés
Mais l'idée d'éternel
En mon être est forgé.
Et toi, mon cher papa,
Tout au fond de mon cœur
Tu revis, je te vois
Et la mort est un leurre.
Sur l'air de 'La marche nuptiale' de G. Brassens
