Je suis seul à ce jour, mon amie est malade
Je suis triste pour elle, mais je m’y attendais.
Le temps s’est acharné, une triste balade
Qui me déchire autant comme un pauvre dadais.

Je l’ai mené, très triste, de la séparation
Je l’aime tellement, surtout dans la souffrance.
Je n’avais d’autre choix, pas plus d’absolutions
Hélas ! pour me soumettre à sa terrible errance.

Désunion passagère, que je dois espérer
Car mon cœur est peiné à ne plus se tenir
Je le sens dans mon être, vite, s’accélérer
Suite au pressentiment que je dois retenir.

Je sais, enfin je dois, c’est une obligation
Cela ne sert à rien qu’encor je me défile
Malgré l’énorme coût de cette aberration
Je dois la réparer… ma vieille automobile !

Le joint de pompe à eau fuit, comme une fontaine
Mais, là, je ne peux pas mettre de protection.
C’est normal à son âge, mais cela me fait peine
Car, avec ses douze ans, je n’ai qu’admiration.



Écrit par Daniel LEFEBVRE
Le 19.09.2025
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