Deux enfants sont partis et leur mère avec eux
Ils avaient disparu il y a cinq cent jours
Et dans le désespoir, y'avait l'espoir du mieux
Le pire étant passé, l'optimisme, toujours...

Leurs prénoms sont gravés sur cette pierre tombale
Certes ils sont revenus, mais il ne seront plus
Et il ne resteras que cet esprit du mal
Qui décime l'amour et tue cette tribu.

L'un contre l'autre, unis, dans le même cercueil,
Sortants de sous la terre, juste pour y retourner,
Juste pour semer la mort et commencer le deuil.
Ils voulaient être heureux, ils n'ont rien demandé.

Qui pourra justifier ces actes incensés ?
Quelqu'un pourra-t-il dire en conscience "oui, mais..."
Ces gens qui ont tué, veulent juste exterminer,
Et n'ont vraiment que faire de parler de la paix !

Moi, dont la vie chancelle, je n'ai pas de camp,
Le seul que je défende est celui de l'amour
Qui n'a plus guère d'oreilles, qui n'est plus dans le vent,
Mais que je défendrai encore et pour toujours ...