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Les portes


Je l’ouvre avec mépris, visages de plastique.
L’indifférence éhontée, regards pathétiques.
Des paroles hautaines, méfiance solitaire.
Un départ rapide, se taire.

Je l’ouvre, une amitié odorante.
Un cachet particulier, vie apaisante.
Le rapport splendide, véracité comprise.
Des plaisirs sincères, mille bises.

Je l’ouvre, l’enfance épanouie, des rires.
La jouvence éclatée, un beau délire.
De l’enthousiasme, taquineries sereines.
Aucune haine, aucune peine.

Je l’ouvre, la confidence souhaitée.
Dire les mots, les paroles souhaitées.
Ressentir une paix salutaire, enfin!
L’apaisement, l’agréable festin.

Je les referme, étourderie inexpliquée.
J’étouffe dans cette galaxie apeurée.
Quoi dire pour atténuer mes doutes?
Me dissimuler, chasser cette déroute.

© Poème posté le 01/11/2007 par Epervier501

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