Loin du sérail
Si je prends de la vie
ce qu'elle m'offre en cadeau
Ma devise est de celles
qui se passent de grands mots
Si je suis comme je suis
et vogue au fil de l'eau
Dites-moi qui ça gêne
de prendre ce qu'il me faut
Si pour celle que j'aime
rien n'est jamais trop beau
Tous les bronzes sont plus ternes
que l'ébène de sa peau
Si elle chante la vie
un enfant dans son dos
Dites-moi qui ça gêne
de prendre ce qu'il nous faut
Si je dors sous un arbre
perdu sur mon îlot
Le silence est plus beau
que le refrain des métro
Si je préfère l'horizon
aux affres du boulot
Dites-moi qui ça gêne
de prendre ce qu'il me faut
Si les Dieux et les Diables
avilissent leurs troupeaux
La misère s'acoquine
avec les idéaux
Si je préfère déserter
que de suivre un drapeau
Je ne vois pas qui ça gêne
de prendre ce qu'il me faut.
ce qu'elle m'offre en cadeau
Ma devise est de celles
qui se passent de grands mots
Si je suis comme je suis
et vogue au fil de l'eau
Dites-moi qui ça gêne
de prendre ce qu'il me faut
Si pour celle que j'aime
rien n'est jamais trop beau
Tous les bronzes sont plus ternes
que l'ébène de sa peau
Si elle chante la vie
un enfant dans son dos
Dites-moi qui ça gêne
de prendre ce qu'il nous faut
Si je dors sous un arbre
perdu sur mon îlot
Le silence est plus beau
que le refrain des métro
Si je préfère l'horizon
aux affres du boulot
Dites-moi qui ça gêne
de prendre ce qu'il me faut
Si les Dieux et les Diables
avilissent leurs troupeaux
La misère s'acoquine
avec les idéaux
Si je préfère déserter
que de suivre un drapeau
Je ne vois pas qui ça gêne
de prendre ce qu'il me faut.
