Nocturne
3
A l’angle d’un nuage, bien au-delà des vents
Il existe un passage qu’empruntent les Bruants
Les grands cygnes sauvages et les poissons volants
Les fées des marécages et les contes d’antan.
Au terme du voyage, comme oubliée du temps
S’offre une terre sans âge aux cascades d’argent
Désaltérant rivages, falaises et oiseaux blancs
Baignant pierres de rivières et saphirs de torrents.
Entre forêts et dunes, s’adossent des prairies
Voilées de fleurs d’écume au sortir de la nuit
Pareilles à des joyaux que la rosée cisèle
Ondoyantes sous l’écho des rayons du soleil.
Là-bas, dans le lointain, des monarques un peu fous
Au royaume Eolien inondé d’un feu roux
Entrainent dans leur danse les jolis odonates
Engoncés d’élégance aux couleurs délicates.
Le ciel qui se mire sur les ailes des anges
Se décline en des sons aussi purs qu’étranges
Quant aux ramures d’étoiles les grives musiciennes
Accordent leurs cymbales aux flûtes Vénusiennes.
Toujours y revenir… En graver le serment
Sur l’écorce de l’âme s’éveillant doucement
Tandis que draps de soie et édredon de lin
Dénouent les liens du songe que cueille le matin.
Il existe un passage qu’empruntent les Bruants
Les grands cygnes sauvages et les poissons volants
Les fées des marécages et les contes d’antan.
Au terme du voyage, comme oubliée du temps
S’offre une terre sans âge aux cascades d’argent
Désaltérant rivages, falaises et oiseaux blancs
Baignant pierres de rivières et saphirs de torrents.
Entre forêts et dunes, s’adossent des prairies
Voilées de fleurs d’écume au sortir de la nuit
Pareilles à des joyaux que la rosée cisèle
Ondoyantes sous l’écho des rayons du soleil.
Là-bas, dans le lointain, des monarques un peu fous
Au royaume Eolien inondé d’un feu roux
Entrainent dans leur danse les jolis odonates
Engoncés d’élégance aux couleurs délicates.
Le ciel qui se mire sur les ailes des anges
Se décline en des sons aussi purs qu’étranges
Quant aux ramures d’étoiles les grives musiciennes
Accordent leurs cymbales aux flûtes Vénusiennes.
Toujours y revenir… En graver le serment
Sur l’écorce de l’âme s’éveillant doucement
Tandis que draps de soie et édredon de lin
Dénouent les liens du songe que cueille le matin.
