Chanson quétaine
4
Allons ! Écoute cet air quétaine*
Avec ma guitare rigolote ;
Quand on aime la musique urbaine,
Inutile de connaître les notes.
Quand ma guitare est en frénésie,
Je suis fébrile de poésie
Et quand elle a l’âme bohémienne,
En moi s’embrase une flamme sereine.
Allons voir ce fameux vernissage
De ce grand peintre de la nature ;
Quand on aime les tableaux sauvages,
Inutile d’épouser la peinture.
Quand ma guitare est en frénésie,
Je suis fébrile de poésie
Et quand elle a l’âme bohémienne,
En moi s’embrase une flamme sereine.
Allons clamer un joli poème
Par amour d’un poète anonyme ;
Quand on a l’âme et le cœur bohèmes,
Inutile de connaître la rime…
Alors j’invente des mots d’amour
Et je les chante à l’aube du jour,
Le chant coco d’une pie lointaine
Refait l’écho de ma chanson quétaine.
Et puis, si tu n’aimes pas les arts,
Alors, va te soûler dans les bars ;
Quand on a l’ivresse d’un ivrogne,
Inutile de boire un bon bourgogne.
Quand ma guitare est en frénésie,
Je suis fébrile de poésie
Et quand elle a l’âme bohémienne,
En moi s’embrase une flamme sereine.
Alors j’invente des mots d’amour
Et je les chante à l’aube du jour,
Le chant coco d’une pie lointaine
Refait l’écho de ma chanson quétaine.
* QUÉBEC, FAMILIER : quétaine : démodé, passé de mode, vieux jeu.
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / 2025
Avec ma guitare rigolote ;
Quand on aime la musique urbaine,
Inutile de connaître les notes.
Quand ma guitare est en frénésie,
Je suis fébrile de poésie
Et quand elle a l’âme bohémienne,
En moi s’embrase une flamme sereine.
Allons voir ce fameux vernissage
De ce grand peintre de la nature ;
Quand on aime les tableaux sauvages,
Inutile d’épouser la peinture.
Quand ma guitare est en frénésie,
Je suis fébrile de poésie
Et quand elle a l’âme bohémienne,
En moi s’embrase une flamme sereine.
Allons clamer un joli poème
Par amour d’un poète anonyme ;
Quand on a l’âme et le cœur bohèmes,
Inutile de connaître la rime…
Alors j’invente des mots d’amour
Et je les chante à l’aube du jour,
Le chant coco d’une pie lointaine
Refait l’écho de ma chanson quétaine.
Et puis, si tu n’aimes pas les arts,
Alors, va te soûler dans les bars ;
Quand on a l’ivresse d’un ivrogne,
Inutile de boire un bon bourgogne.
Quand ma guitare est en frénésie,
Je suis fébrile de poésie
Et quand elle a l’âme bohémienne,
En moi s’embrase une flamme sereine.
Alors j’invente des mots d’amour
Et je les chante à l’aube du jour,
Le chant coco d’une pie lointaine
Refait l’écho de ma chanson quétaine.
* QUÉBEC, FAMILIER : quétaine : démodé, passé de mode, vieux jeu.
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / 2025
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / septembre 2019
