Quand mon corps ennuyeux mourra,
Mon âme n'aura pas dit au revoir
Et quittant mon corps méchant, elle ira
Pour cacheter ma mémoire.
Ou pour rappeler aux vivants -
C'est terriblement de forcer le corps -
Pour atteindre un objectif divin,
Parfois, il faut être mort.
Car notre esprit de racines
Se trouve dans la profondeur terrienne,
Quant à nos âmes, la lumière les fascine,
Alors, le corps - nul, zéro, rien.
Et quand des créatures voraces
Vont déchirer en terre ma chair froide,
Je serai déjà une part d'autre race
Ou parmi les anges-camarades.
Que l'âme soit un bon havre
Où aucune appréhension ne se fonde,
Si le mal, comme une tâche de cadavre,
Se répand sur le corps du monde !