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Union


Ma tendre fiancée, bientôt tu seras mienne
La colline frémit sous le souffle du vent
Le ciel pur s'est paré d'un azur triomphant
Tes yeux lancent vers moi leur éclat d'obsidienne.

Et sur ta chair nacrée d'orchidée colombienne
Je n'ose plus poser mon regard trop brûlant
Je crains de déflorer le tout premier instant
Où se dévoilera ta grâce souveraine.

Quand je soulèverai le long tulle neigeux
Je plongerai d'abord au miroir de tes yeux
Où se liront alors tes craintes d'enfant sage

Et ma bouche saura calmer toutes tes peurs
Lorsque mes mains, avec une infinie douceur
Glisseront sur le frais satin de ton corsage.

© Poème posté le 01/01/2006 par Marcek

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