A une belle inconnue
Toute de bleu vêtue en sa jupe moulante
Perdue en des pensées, elle semblait hautaine
Indifférente aux lieux en sa démarche lente
Elle allait, elle allait, mystérieuse, lointaine
D’une fente à sa jupe, sa jambe par à coup
Furtive s’échappait attirant mon regard
Boucles ensoleillées, un foulard à son cou
D’un oeil elle jaugea le vieux à l’air ringard
Longtemps je la suivis, disparaissant au loin
Comme au fil des années ma jeunesse adorée
Ô! ma belle inconnue, je t’envie néanmoins
Lors, j’envie ta beauté interdite par l’âge
Mais un jour tu seras par cette vie dorée
Délaissée tel que moi, ne crains rien, aie courage
Perdue en des pensées, elle semblait hautaine
Indifférente aux lieux en sa démarche lente
Elle allait, elle allait, mystérieuse, lointaine
D’une fente à sa jupe, sa jambe par à coup
Furtive s’échappait attirant mon regard
Boucles ensoleillées, un foulard à son cou
D’un oeil elle jaugea le vieux à l’air ringard
Longtemps je la suivis, disparaissant au loin
Comme au fil des années ma jeunesse adorée
Ô! ma belle inconnue, je t’envie néanmoins
Lors, j’envie ta beauté interdite par l’âge
Mais un jour tu seras par cette vie dorée
Délaissée tel que moi, ne crains rien, aie courage
Sonnet irrégulier
Les Maissineries. V.04
