Objecteur ou Zapatiste ?
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Dixit avec fierté « El Caudillo del Sur »,
Cet impavide libérateur du Mexique
Vénérable et à l’abri de toute critique,
Valeureux et dont tous déifient le parcours.
C’était un exalté révolutionnaire
Qui abhorrait ramper et vivre agenouillé
Et préférait mourir sur ses pieds redressé
Ainsi qu’en héroïque et preux légionnaire.
L’objecteur de conscience clamera sans vergogne,
Au risque d’être infâme et d’attiser la grogne,
Son désaccord avec ce passionné leader.
Sans appréhender qu’on le blâme ou désavoue,
Répugnant à mourir pour s’allonger en bière,
Il décidera de vivre et rester debout
Cet impavide libérateur du Mexique
Vénérable et à l’abri de toute critique,
Valeureux et dont tous déifient le parcours.
C’était un exalté révolutionnaire
Qui abhorrait ramper et vivre agenouillé
Et préférait mourir sur ses pieds redressé
Ainsi qu’en héroïque et preux légionnaire.
L’objecteur de conscience clamera sans vergogne,
Au risque d’être infâme et d’attiser la grogne,
Son désaccord avec ce passionné leader.
Sans appréhender qu’on le blâme ou désavoue,
Répugnant à mourir pour s’allonger en bière,
Il décidera de vivre et rester debout
Sans être objecteur de conscience, confiant, je profère : « Prefiero vivir de pie que morir arrodillado ». C’est vraiment plus invitant. De toute façon, on meurt plus souvent couché, ou agenouillé, que debout.
Vive la vie et mort au trépas !
El Caudillo del norte, Erdez.
Vive la vie et mort au trépas !
El Caudillo del norte, Erdez.
