La poésie sur internet
Votre session va bientôt expirer. Souhaitez-vous rester connecté ?
Temps restant :
Il faut être inscrit et connecté pour répondre à un topic.
Par : Jim
Je suis l'homme qui fait, je suis l'homo faber.
Je sais l'enchaînement des gestes nécessaires ;
Je produis des outils et dis comme on s'en sert ;
J'imite la nature et en suis le faussaire.
J'ignore les raisons de l'efficacité ;
On percera, demain peut-être, ce mystère...
J'exploite, pour l'instant, ce que m'offre la Terre,
Pour bâtir, en son sein, mon jardin, dit cité.
Je stocke des savoirs, mais je ne comprends rien !
Je suis un abruti, un sinistre vaurien.
Je suis toujours pressé d'avoir des résultats !
On dit que pour savoir, entrer au cœur des choses,
Il faut prendre ce temps qu'offre au jour chaque rose ;
L'action n'est sinon qu'un immense attentat.
©JIM
Posté à 04h02 le 17 août 25
Édité à 17h20 le 29 sept. 25 par Jim
Réponse d'un Homo Sapiens à l'un de ses vieux pères:
"Il faut prendre ce temps qu'offre au jour chaque rose"
Posté à 10h20 le 17 août 25
Où sont les pères, Arielle, les aurions-nous mangés ?
Faber ne précise pas qui est ce "on" qu'il entend; il n'accède pas encore à la sapience.
Alors qu'au début, c'était un art de vivre au mieux ensemble (dans un groupe déterminé - pas d'universalité là-dedans), nous avons détaché la sagesse du savoir. Ce dernier est toléré dans la mesure qu'il augmente le pouvoir.
Si un nain se hissait sur les épaules de ces géants, il les écraserait. Ils savent éviter la confrontation crainte.
Posté à 16h30 le 17 août 25
Il faut être inscrit et connecté pour répondre à un topic.