tu voulais savoir qui je suis.
tu veux connaitre ma vie.
je ne saurais tout te dire,
par peur d'encore en souffrir
je peux te dire que j'ai vécu
au milieu d'inconnus.
qu'enfant je n'ai jamais eu peur
des coups des mots des pleurs.
j'ai eu de bons moments,
qui n'ont duré qu'un instant.
J'ai assisté à certaines actions
découverts quelques passions.
Mes amours en grandissant
ont été humiliants.
copie du mariage de ma mère.
J'ai aimé la réplique de mon père.
comme j'aimais je ne comptais pas
le nombre de bleu sur mes bras.
les mots dur et les tortures
les blessures et les morsures.
je me relevais encore, droite.
me prenais encore une droite.
j'ai cru un jour à l'amour,
j'ai foncé aveugle et sourde
engrossé, abandonné
je me suis relevé.
j'ai pris mon temps
retirer un a un les pansements.
privée d'enfance et de confiance
je voulais goûter à l’innocence.
à la douceur d'un foyer confiant
la complicité d'un frère aimant.
l'amour de parents saints et souriants.
je n'y avais pas le droit
je le crois.
tu me trouve parfois immature.
j'ai grandis sans armature
comme une mauvaise herbe dans un champs
comme un bouc émissaire pour les enfants.
alors oui une enfants.
je rattrape le temps
parfois au mauvais moment.
par désir simplement.
je t'ai pas choisi je t'ai rencontré
je pensais pas que la vie me sourirai
tu es devenu mon point faible
un petit peu d’équilibre instable.
tu es respectueux, et doux.
parfois pas, quand tu joue.
quand tu joue ce rôle de gros dur
et que je joue l'enfant pure.
mais je suis comme ça mature immature,
parce que je voudrais un futur
ou je n'aurais plus peur de la confiance
ou je pourrais vivre dans la décence.
ou les bleu serait des accidents.
et les mots ne serait pas blessants.