Le coq et l'heure d'hiver
par Aros
Un coq de bruyère
Fier comme Artaban,
Le bec grand ouvert
Entonne son chant
Chaque jour à l’aube.
Mais ce matin-là,
Comme à l’habitude,
Accordant le la
De son amplitude
Maître coq perturbe.
Car le voisinage
Au cœur de la nuit,
Rouspète de rage
Contre l’abruti
Poussant ce ramage.
L’heure a basculé
Sans réquisitoire,
Nul n’a avisé
L’oiseau du juchoir
De ce décalage.
Epilogue
L’homme a oublié,
Dans cette aventure,
Qu’on ne peut changer
Madame Nature
Et son entourage.
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Poème posté le 25/10/14