Le cerf de mes nuits (ou de minuit)…
par Chafia
Dans ma chambre, allongée,
Triste à me morfondre,
Irritée, je songeais
Qui voudrait me prendre…
Un prince ferait mon bonheur
Ou un serf en terre me mettrait ?
Persécutée par mon humeur,
Le pessimisme était d’attrait.
L’état de rêveries,
Un art d’éloquence,
Qui rendait asservie
Mon humble existence.
Toutes ces pensées furieuses
Me mettaient en agitation,
Les réflexions insidieuses
Diminuaient mon attention.
Je voulais donc dormir
Oublier mon malheur,
L’heur en ligne de mire,
Conquérir le meilleur.
Préférer un creux mensonge,
Une volonté en aval
Qui m’a conduite à ce songe
En position de rang fœtal…
Me trouver un ami ?
Une idée trompeuse…
Me sortir de l’ennui,
L’intention soucieuse.
Me rendrait-elle optimiste ?
En me conformant aux règles
De la politesse altruiste…
Ou me rendrait-elle espiègle ?
Du signe hypocrite
A l’état modéré…
Du corps illicite
A l’usage avéré…
La fausse sentence me dispenserait-elle du pire,
ma mise en potence ne deviendrait-elle pas souvenir ?…
17 Octobre 2014
Poème posté le 19/10/14