Le sonnet
par Aros
Dieu ! Que le ciel est bleu quand j’écris en bohème.
Comme un jeune écrivain à ses premiers printemps,
Comme un bourgeon fiévreux qui éclot lentement,
Ma plume atteint gaiement la poésie suprême.
Quand je tiens par la main le thème rarissime
En déposant des mots limpides et charmants,
J’écris ici des pieds sur le chemin ardant,
De vers harmonieux où culmine la rime.
J’élabore aujourd’hui le merveilleux effet
En respectant l’accord : deux quatrains, deux tercets,
L’unique prosodie épineuse motrice,
Avec en dénouement un constat savoureux.
Alors, vous devinez, découvrez la malice ?
J’ai écrit un sonnet et j’en suis bien heureux.
¤¤¤
Poème posté le 15/10/14