Sur une plage
par Aros
Sur une plage au sable fin
Vivaient heureux des coquillages,
Des goélands pêchaient au loin,
Au vent séchaient leur blanc plumage.
Sur cette plage, des galets
Se prélassaient en attendant
Les vagues chaudes de juillet,
Qui rinceraient leur dos brûlant.
Quelques plongeurs, les pieds en palmes,
Exploraient nos fonds prodigieux.
Nous étions zen, nous étions calmes,
Le soleil brillait de ses feux.
Mais aujourd’hui ce paysage
Me découvre un tout autre monde.
Couvert de noir, sur le rivage,
Les galets tristes se morfondent.
Le sable fin, en dégazage,
N’est plus qu’un paradis souillé,
Les goélands, les coquillages,
Sont plus que jamais en danger.
La mer, dit-on, sans se débattre
Subit un naufrage assassin,
Par ses courants, des bancs noirâtres
Ont sabordé bien des écrins.
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Août 2014
Poème posté le 07/08/14