Une épée dans la gorge assassine l'espoir,
D'une respiration libérée du pouvoir,
La sueur de salive coule dans les poumons,
La trachée est figée et file le poison.
Dans la douleur sèche et désoxygénée,
Le sang bleu d'abandon a envahit les veines;
Le cœur se ralentit pour sauver l'oxygène,
Négligeant les besoins du cerveau paniqué.
L'asphyxie coupante a tué tout le corps
Soumis à l'impuissance il (dé)pense à la mort,
L'ATP consommé n'est pas régénéré...
Les stocks lipidiques fondent sous la pression,
Les protéines aussi se font pulvériser
Jusqu'au derniers atomes d'acides aminés.