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Le vieillard
par Aros


par Jmd


Les jours deviennent lourds sur mes longues années, Le film s’évanouit de mes rêves usés, La vieillesse envahit mon reste d’avenir, Ses étreintes perfides me feront mourir. Chaque jour un peu plus musarder me fatigue, Mes mains se sont plissées comme une vieille figue, De temps en temps ma tête échappe à tous mes membres, Je tremble et puis j’oublie, j’oublie et puis je tremble. Je ne reverrai plus ma jeunesse assoiffée, Mes combats, mes amours vécus d’un pas léger, Je ne sens presque plus, coincé dans mon fauteuil, Les parfums de l’été, l’odeur du chèvrefeuille. Mais avant de partir ma pensée se concentre, Sur l’idée insensée qui me ronge le ventre. Une dernière fois j’aimerai vivre encore Le plaisir merveilleux de la petite mort. Puis en fermant les yeux sur la fée du délice, En un lieu très lointain des lits blancs de l’hospice, Je rejoindrai, heureux, le pays des oiseaux, Sans jamais me poser à l’ombre d’un tombeau.

Lorsque j'ai écrit ce poème certains lecteurs n'avaient pas compris le sens de "petite mort" voilà pourquoi je donne son explication.<br />
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Petite mort ou orgasme : <br />
Cette expression remonte au XVIe siècle. A cette époque la petite mort désignait la syncope ou l’étourdissement, mais aussi et surtout les grands frissons nerveux.<br />
Les être humains qui l’on vécu savent que l’orgasme provoque, de manière plus ou moins fugace, des symptômes proches des grands frissons.<br />


Poème posté le 01/03/14



 Poète
Aros



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 Interprète
Jmd



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