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Papa, merci
par Pampelune


Mon père est sapeur. Il démolit les tours de sel, les Babel Qui grattent le ciel De ma conscience. Sa patte douce parmi mes cheveux bruns S’immisce, déniche le péril... Et Caïn sauva Abel. Il est à l’instant, où se retire le vent, où les pins, De ma forêt sereine cessent leur exponentielle Croissance. Il détruit l’armature des maux. Il a ce geste pour moi comme un hameau ; Il abrite mon enfance. L’affection… sa science. Mon père est pompier. Sommes dans moi. Les sorghos déversent Leur rouille, le lit de cendres est vaste. Les dégâts, les ruines... Le foyer d’incendie ma tête renverse Bouleverse, et dévaste Et mon père va, héro, calmer les braises ; Que tombe la bruine… Mon père est sapeur-pompier. Il éteint les flammes bleues, le gaz, la colère, Mon cœur, ses cloques, apaise. Il sait Laisser le temps aux boursoufflures Remplies de larmes consumées et solaires D’éclater. Il ne dit rien. Il donne l’eau. Il fait. Et l’enflure, Guérit. Et l’air inhalé redevient souffle entier. Mon père est un sapeur ; un pompier.



Poème posté le 26/07/13


 Poète
Pampelune



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