Accueil
Thème du mois / Tous les thèmes / JEUX / Jeux de mains

           
Thème du mois / Tous les thèmes / JEUX / Jeux de mains

       
Thème du mois / Tous les thèmes / JEUX / Jeux de mains


Signaler un contenu inaproprié.

Jeux de mains
par Louis Vibauver


par Louis Vibauver


Il me plait à penser Qu'à lire mes écrits Vous allez vous livrer A ces doux jeux bénis. Mettez-moi je vous prie Sur le bout de vos doigts Dès que naîtra l'envie De vous rendre en émoi. C'est d'abord inconsciente Et lègère votre main Qui se fait caressante A vos joues de satin Et sur vos lèvres sèches Que votre langue lèche S'essay'nt des baisers Que vous improvisez. Laissez-moi partager Ce plaisir solitaire Auquel vous souscrirez En découvrant mes vers. Au lob' de votre oreille Avec qui vous jouez Ecoutez-moi souffler Que le désir s'éveille. C'est un tout petit feu; Qui doucement s'allume En lissant vos cheveux Et rêvant à la lune. En démêlant ces méches, C'est juste une étincelle Qui lance des flamèches Puis crépite et constelle. Il me plait à penser Qu'en murmurant mon nom D'un coup, vous frémissiez Pour faire naître un frisson: Faîtes-moi promener Au creux de votre cou Jusqu'à votre nuque et La massant de partout. La tête renversée, Les paupières mi-closes, Ça y-est, vous ressentez De merveilleuses choses: C'est comme un petit feu Qui s'allume en vos mains Propagé par ces jeux Non vilains mais coquins. Il me plait à penser Que supplantant Delon, Vous puissiez fantasmer En évoquant mon nom: La fleur de votre peau Frémit à chaque grain D'un frisson qui migre au Balconnet de vos seins. La poitrine gonflée, Vos tétons sont dressés Et leurs pointes durcies Se veul'nt pressées, pétries. Je vous sens agitée Sans qu'il n'y ait de froid: Vous ne pouvez plus nier Que vous pensez à moi. Il me plait à penser Que dès lors dans l'action Vous puissiez m'invoquer Dans ce doux pamoison. C'est maintenant certain, Plus qu'un feu, un brasier Vous incendie les reins Qui se creusent cambrés. Sur le lit, dans la chambre Comme un arc tendu Les voici qui se cambrent A la flèche attendue. Pour éteindre ces flammes Vos deux mains n'y suffisent Pour que vos doigts réclament Et qu'à la source, ils puisent. Il me plait à penser Que lors vous m'immoliez Au profond souterrain Baignant votre bassin Avec vous, je m'enchaîne Au tréfonds de vous-mêmes Pour ressentir les spasmes De ce nouvel orgasme. Encore empli de fièvre Et tout mouillé de vous Portez-moi à vos lèvres: Votre bouche a bon goût Et qu'à lécher vos doigts Vous suciez un peu d' moi. Et qu'à lécher vos doigts Vous suciez un peu d' moi. Musique de Cosette Fédérighi



Poème posté le 13/08/12



 Poète ,
 Interprète
Louis Vibauver



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)






.