Non !
par Christ
Comme un coeur voilé
Juste être cinglé
J'écoutais, damné
J'aurai tout donné
Allons-y, enculé
A vos mots fusillés
Qu'importe vos étés
Vous les avez tué
A vos femmes libérées
Celles qui vous ont délié
De ces mots qui font rêver
Oui, ce bien qui fait jouer
Je vis en de sombres pensées
Et vous aime sans y penser
Je ne peux qu'aimer sans flamber
Me prosterne à vos pieds, gracié
Ne m'aimez pas et j'en serai gré
Si ce taureau est dans le pré
Celui qui bon vent ou mâle gré
Un jour, un seul, vous a enfanté
Et je plie, à vos mots dédicacés
Comme un saule qui vous a tant pleuré
Je souffre de ne plus jamais aimer
En fait je jouis de ma libre pensée
Vraiment qui pourrait en ce jour nous aimer
Quand dans ces onze mots sonnent satiété
Qui pourrait juger sans compter qu'à vos pieds
Je tombe ferraille et m'en vais vous parler
j'aimerai vous chérir, j'aimerai vous aimer
Mais je ne sais écrire et bien moins adorer
Ce monde me déchire en ces maux mordorés
A mon âme meurtrie, à ces mots colorés
Non ! De ces cinq à douze, finissons en bricolage...
Poème posté le 26/05/12