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Fénimine
par Pampelune


par Louis


Il faut la courbure d’une femme A l’épaule, au coude soudé, au poignet statique A cette oscillation pouce-index, aux ourlets Minutieux de l’écriture, à la loi de la ligne, Au nom de son expansion, adjoint, Il faut le dessin. La courbure d’une femme. Vagabondage pensé, Si parfaitement lisible. Le dessin occupe tout l’espace disponible, hiératique. La surface de la page est entièrement requise ; l’est A l’esprit. Amplement. Il se déploie et se signe. De la soumission écrite, il pâtit. Disjoint. Calligraphie flotte, essaim. Petite chose. Drame ; Pieds de princesses chinoises. Tancés. Pas dansés, pas inaudibles. Il faut la courbure d’une femme, Saisie croissante d’aquarelles, mêlées en une, Zoom au gré du grain cutané, teintes terr’ de lune, Image paisible, Miette d’ensemble, détourée, Fixant la transition du trait pur Aux mots ; hampes et jambages. Les tracer avec soin, ces Pétales de texte et d’elle. Peser chaque gramme. Il faut la courbure d’une femme, Celle énamourée. Le grand autodafé, calme et sûr De l’homme déposé sans ambages. Dans ses bras bercé. A la pointe du crayon porte-plume, à la base de l’aile, Il faut la courbure d’une femme. Il faut un calligramme.



Poème posté le 06/04/12



 Poète
Pampelune



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 Interprète
Louis



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