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Crise
par Pampelune


Urbanisme. Terrible tapage. Bruits détonants. Ruades financières et bourses qui krac, Claquements, fers des rapières économiques... Damoclès adoube nos têtes à l'épée. Flambées (pétrolières). Chocs. Tic-tac des heures dis- tancées. Boum des suicides. Matraques. Crashs orchestrés, Accidentellement. Travailleur gagne sa Délocalisation, au choeur de la rue meurt. Les trottoirs au tison, la misère au balcon. Pigeon volé. Pauvres salaires. Retraite, sonne tard. Klaxons, alarmes, sirènes. Et la ruée sociale. Les mélodies nationales sont discordantes. Les peuples, l'Europe, l'hymne à la joie, l'ailleurs, déchantent. Je ne vois pas, je regarde les peurs, les doutes, Siffler la contagion au Dieu Père attristé. Sa mule, ses sandales, se sont rendues au chevet De son Eglise; malade d'Omerta violée. Plus haut, dans les classes politiques poliment Impolies, les haines font des arcs-en-ciel gris. Enarques parlementent. Disputent caniveau. Gouverne ment, ceux qui sont floués te saluent, Se désillusionnent au désespoir et sont Les fous du petit roi. Hongrois. France, joue la musique Des accords, des promesses rétractées. Un million De fausses notes. Tous les états de la Terre pleurent. Air, feu, terre, eau, harmonie élémentaire, adieu Les Humains – acquis la faute (?) – vont guerre sang; tant pis. Et les nuages bas sont nucléaires fumants. Avenir bunker. 2012, cataclysmique ? Assez. Les bonnes volontés écologiques, Les bonnes volontés tout court, bien, s'insuffisent. Noir pandémique masque, chirurgical, ma vision. J'ai voulu fuir le vacarme d'opérette. M'offrir le luxe d'un soupir. Dune pause blanche. Pêcheuse d'oubli, de vent, j'ai suivi une fleur. Elle s'est étiolée, entre nos temps tourmentés, Pâquerette. Au nom, à la rime d'un poème Désordonné. La fleur, felur, fêlure. Elle est belle. Comme au sanctuaire, elle m'a portée là. Vers Sa forêt-clairière. J'ai respiré l'inquantifiable. Ses ancêtres végétaux, éléphantesques, y Ont fanés. Os des natures. Oh ! L'immense crypte ! Oh ! Cieux ouverts, vastes aux yeux médicamenteux ! Hébergez moi !

J'ai écrit ce poème lorsque la crise commençait à faire sentir ses effet un peu partout et j'y ai réuni un certain nombre d'évènement dans ces strophes : le crash rio-paris, les problèmes de l'église le virus H1N1 etc. Je me rends compte que mon parti-pris est un peu facile, voire violent. Je m'en excuse. C'était un ras-le-bol et une envie de dénoncer pour dénoncer...

Poème posté le 05/01/12


 Poète
Pampelune



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