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Suicidation
par Pampelune


Ô braises, au feu des dévastations, Misère et cendres sont les trésors. La bouche, le cou, cordés, l’ouïe se resserre. Miséricor de ! Le nœud n’est plus à défaire, On assume ; on consume le candélabre. Et puis, au tunnel du poitrail, l’expiration. Il dort debout, las, cet intimidant suicide, Bras croisés, boudeur, buté. Un môme encor. Elle s’insinue, s’expose, l’idée infanticide. Et le passage, celui à l’acte, est à froid. Délabr- Et sain. Je suis une tueuse… de moi-même, Des j’m semi-précieux, des anthracites. Je préfère l’obscur clairvoyant. M’A reconstruction s’amorce. Bombe qui saigne, Elle me fonce, me clôt, me nargue. M’oublie, m’enseigne. La leçon gravée chamboule, saccage, mes lemmes ; Ce que d’autres disent mots. C’est vague. Incorrect. Englobement du A ras au Z parasite. Suis-je tout cela ? Et mon verbe au sursaut rect- Al. Horrifiée, elle bégaie, ma langue ; renvoyant Son seing. Les défaites sont mes faits au privatif. Je suis un féminin vindicatif A- Ssassine.



Poème posté le 13/11/11


 Poète
Pampelune



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