Aux portes de la nuit
par Segal
Déjà,
Déjà, les branches solitaires des arbres décharnés
Flagellent le firmament.
Déjà, à l'orée des effluves nocturnes
Il pleut sur tes promesses.
Du ciel,
Il pleure une obscure lumière
Et les échos nomades des souffles morcelés,
Fragmentent l'espace moiré
Des rives de la nuit.
Il pleut...
Il pleut toujours sur tes promesses.
Plus loin...
Quelques soupirs renouvelés
Chuintent de la terre.
Déjà,
Le crépuscule lapide le ciel
De ses rayons de feu,
Et doucement...
Sans faire de bruit,
La pluie rejoint la nuit.
Segal
Poème posté le 02/10/11