Poème Le désespoir... par Chicabala

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Le désespoir...
par Chicabala

Alors que meurt le jour quand règne mon séjour parmi de vastes tuniques j'écoute de chez-moi la musique. Cependant à l'horizon un feu éclaire ma maison tandis qu'un puissant champagne éveille vivement la campagne. Sur le mont herbeux un loup malheureux cuit sous l'oranger sert de dîner aux bergers. Et dans le ciel bleu couronné de nuages pas morbleu comme de l'eau qui s'évapore les volailles s'élèvent encore. Avec ma femme comme une flamme suite à une bagarre je l'oublie au placard. Mes yeux sous mon pied sur le lit je m'assied mon beau père au couloir je dors comme un loir. Le matin comme un crétin au milieu de la foule soutenue comme je suis né je suis nu. Mes doigts brûlés au four mes vêtements au carrefour comme une étoile filante je prend la fuite parmi des tentes. Désormais mon âge excepté je suis le nègre ligoté mon ciel à nouveau piégé mon envie j'ai trouve femme mirobolante ma vie. Ma nouvelle amie la complice Stéphanie c'est la copine meilleure à ma femme démunie; servi sur des nappes luisantes mon repas je vois mon ombre éclipser son trépas. Lui donner entièrement confiance ô l'amant elle le colle à mes yeux délavés son aimant j'ai perdu l'envie de vivre ma peau rajeunie je suis devenus son pire cauchemars Stéphanie. Mon jeu préféré l'amour suspendu plus besoin de goûter au fruit défendu riche de sa note attristée d'au revoir elle condamne mon amour pour un temps à revoir. Mon cœur livré au soleil de la veille ma tête enfuie dans un essaim d'abeilles mes lettres offertes aux dieux du désordre boycotté l'idée de donner des ordres. Comme un rat au milieu de chiens je suis devenus rien parmi les miens Stéphanie mon amour nourrit d'espoir laisse en moi des tâches de désespoir. Désormais auprès des miens les bergers ma bouche a perdu l'envie de manger sur des ensembles les tuniques maléfiques banni l'idée d'écouter la musique. Les uns réchauffés entre les cuisses je suis devenus témoin des caprices plus inoffensif qu'une vipère dans l'eau le ragoût de l'amour, au fond d'un tombeau.

écrit en 2001, en classe de seconde au lycée de bafoussam.

Poème posté le 26/09/11

Poète

Chicabala

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